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Le Sahel N° du 21/6/2017

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Signature de l’accord de financement du Projet d’Accès aux Services Electriques Solaires au Niger (NESAP) : 30 milliards de FCFA pour améliorer le taux d’accès à l’électricité au Niger
Publié le mercredi 28 juin 2017   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Mme Kané Aichatou Boulama, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l`Intégration africaine et des Nigériens à l`extérieur


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La ministre du Plan Mme Kané Aichatou Boulama et le Représentant résident de la Banque Mondiale au Niger M. Siaka Bakayoko ont procédé hier dans l’après-midi, à Niamey à la signature de l’accord de financement du Projet d’Accès aux services Electriques Solaires au Niger (NESAP). Ce projet de grande envergure a pour objectif global d’accroitre le taux d’accès à l’électricité dans toutes les régions de notre pays grâce à l’énergie solaire dans les zones rurales et périurbaines. D’un montant total d’environ 50 millions de dollars US, soit l’équivalent de 30 milliards de FCFA, composé d’un don de 4,30 millions de dollars US et d’un prêt de 45,55 millions de dollars US, le Projet d’Accès aux Services Electriques Solaires au Niger (NESAP) vise à améliorer le taux d’accès à l’électricité en mettant l’accent sur la réduction des disparités qui existent entre les zones rurales et urbaines.

La cérémonie de signature de l’accord de financement du NESAP s’est déroulée en présence de la ministre de l’Energie Mme Amina Moumouni ainsi que les directeurs généraux de la Nigelec et de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Electrification Rurale (ANPER) qui sont les deux agences de mise en œuvre du projet. Après avoir apposé sa signature sur les documents de l’accord de financement, la ministre du Plan Mme Kane Aichatou Boulama s’est réjouie du retour des interventions de la Banque Mondiale dans ce secteur stratégique pour le développement économique et social de notre pays. C’est dire que la présente convention s’inscrit résolument dans la logique de la réalisation des Objectifs de Développement Durable pour lesquels, l’accès à l’énergie constitue une des conditions indispensables.

En effet, au-delà de l’amélioration du taux d’accès à l’électricité, le NESAP permettra de réduire de façon substantielle la disparité entre le milieu rural avec un taux d’accès de moins 1% et le milieu urbain qui dispose d’un taux de 50%. En outre, la généralisation de l’accès au réseau électrique, a dit la ministre du Plan impulsera le développement des petites industries rurales comme l’agro-industrie et stimulera les activités économiques, en particulier dans les métiers de soudure, le pompage de l’eau, la recharge des batteries de téléphones mobiles, la vente de la glace par l’utilisation des congélateurs et réfrigérateurs.

Auparavant, le représentant résident de la Banque Mondiale M. Siaka Bakayoko a mis l’accent sur les composantes essentielles du projet. Ces composantes sont entre autres : le développement de systèmes solaires autonomes à travers une ligne de crédit mise en place par le Ministère des Finances, le contrôle technique et l’appui aux entreprises solaires ainsi que la vulgarisation de ces systèmes par le Centre National de l’Energie Solaire (CNES) ; l’électrification rurale à travers des mini-réseaux hybrides solaires avec des operateurs privés ; l’hybridation solaire et l’extension de l’accès à l’électricité des centrales isolées thermiques de la NIGELEC et enfin l’appui à la mise en œuvre et l’assistance technique. Ce projet vient à point nommé dans la mesure où le taux d’accès à l’électricité dans notre pays est l’un des plus bas de la région, soit 10%. Ce taux reste très inferieur au taux moyen de 31% en Afrique sub-saharienne.

Siaka Bakayoko a relevé que le NESAP sera à la fois un projet pilote avec des approches innovatrices d’électrification hors réseau basées sur l’énergie solaire, et un instrument de financement pour amorcer les investissements en électrification rurale sur la base de la stratégie nationale d’électrification. Ce projet est le résultat d’une consultation avec le gouvernement et toutes les parties prenantes au niveau national. Il tient compte des enseignements tirés d’autres pays d’Afrique sub-saharienne, a conclu le représentant résident de la Banque Mondiale. Il faut noter aussi que les responsables des agences chargées de la mise en œuvre dudit projet en l’occurrence les directeurs généraux de la NIGELEC et de l’ANPER ont également signé les documents avec le représentant résident de la Banque Mondiale.

Hassane Daouda(onep)

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