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Niger : 60 000 enseignants appelés à passer un test d’évaluation de niveau
Publié le samedi 15 juillet 2017   |  Agence de Presse Africaine


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© Autre presse par DR
Des enseignants du niger


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APA - Au total 60 000 enseignants contractuels, dits « craie en main (enseignants de terrain) », sont priés de se soumettre,durant le week end à un test d’évaluation de niveau initié par le ministre de l’Enseignement Primaire, Daouda Mamadou Marthé, et ce, malgré l’appel au boycott des syndicats de l’enseignement dans leur ensemble.

Programmée puis reportée à plusieurs reprises, cette évaluation s’est avérée d’autant plus nécessaire que, selon le ministre Marthé, 11,5% des enseignants des écoles primaires avaient un niveau ‘’très mauvais’’ tandis que 50% des élèves du Cours préparatoire (CP) ‘’lisent à peine une lettre de l’alphabet’’.

Il en faisait cas lors d’une sortie médiatique, suite à une étude diligentée et dont les résultats ont été rendus publics en février dernier.


En outre, après le dépôt des dossiers, et suite au contrôle sur dossier qui a en suivi, en mars dernier, plus de 300 enseignants détenteurs de faux diplômes auraient été détectés selon toujours le ministre Marthé.


Initialement prévue pour concerner tous les enseignants – plus de 80 000 enseignants en tout –, l’évaluation sera en fin de compte ramenée aux seuls enseignants contractuels qui verront leur niveau évaluer en français et en mathématique.


Qu’à cela ne tienne, les deux coalitions de syndicats de l’éducation, à savoir la synergie Cause-Niger/Synaceb et la Fédération unitaire des syndicats de l’éducation nationale (FUSEN) continuent à contester cette évaluation dans le principe même et ce, malgré leurs divergences.


En effet, explique Halidou Mounkaila, co coordonnateur de la synergie Cause-Niger/Synaceb, « les enseignants n’ont jamais dit qu’ils étaient contre l’évaluation, seulement, cette évaluation, telle qu’elle est proposée par le ministre Marthé est contraire à la loi et au Statut général de la Fonction publique ».


Pour ce dernier, que de s’obstiner à aller vers cet évaluation rejetée par tous les partenaires de l’éducation, « le gouvernement devrait plutôt tendre vers un diagnostic de tout le système éducatif, et non pas à une simple évaluation d’une partie des acteurs ».


Suite aux fortes réticences de ces syndicats, le ministre Marthé, à la tête d’une délégation ministérielle de haut niveau, a dû sillonner le pays pour tenter de justifier « son évaluation ».

SA/of/APA

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