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Le Sahel N° du 30/6/2017

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Ouverture de la deuxième session extraordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2017 : Sous le signe du respect des décisions de justice constituant la base de l’ordre républicain
Publié le vendredi 21 juillet 2017   |  Le Sahel


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Le président de l’Assemblée nationale, SE Ousseini Tinni, a présidé hier, l’ouverture des travaux de la deuxième session extraordinaire au titre de l’année 2017. Cette session sera consacrée au projet de loi organique portant Code Electoral précédemment livré avec certaines insuffisances retourné par la Cour Constitutionnelle et le projet de loi portant Code Pétrolier au Niger. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Premier ministre, SE. Brigi Rafini, des présidents des institutions de la République, des membres du Gouvernement et ceux du Corps Diplomatique accrédités au Niger.
(Lire ci-dessous intégralité du discours du président de l’Assemblée Nationale).
Peu après la cérémonie d’ouverture, SE Ousseini Tinni a présidé la conférence des présidents dans la salle habituelle des séances. Au cours de cette conférence, les parlementaires ont procédé à l’examen et à l’adoption de l’ordre du jour et du calendrier des travaux de cette deuxième session extraordinaire au titre de l’année 2017.
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Messieurs les Membres du Gouvernement, Honorables collègues Députés, Mesdames et Messieurs,
Par la grâce du Tout puissant, nous voici de retour dans l’hémicycle plus tôt que prévu !
Cette fois-ci il s’agit principalement de remettre sur le métier un ouvrage que nous avions précédemment livré avec certaines insuffisances. Pour ma part, je perçois ce retour comme le signe visible de la vitalité de notre démocratie ; c’est la preuve que le Niger est entré de plein pied dans l’État de droit où, chacun, personne physique ou morale, reste soumis aux exigences de l’ordre et de la loi. Nous sommes, certes, l’une des plus importantes institutions de l’État mais, nos prérogatives ne sont pas absolues ! D’autres institutions ont toute latitude pour examiner et juger des détails des résultats de nos travaux et, le cas échéant, y proposer des correctifs, pour peu que nous nous écartions de la loi fondamentale. En pareille occurrence, en toute humilité républicaine, nous nous remettons à l’ouvrage, sans aucun état d’âme ! C’est l’une des règles de jeu dont je parlais à la fin de nos précédentes assises. Au demeurant, il ne s’agit là que d’une simple question de discipline qui relève de l’Ordre, pilier central de cette renaissance culturelle si chère à SEM. ISSOUFOU MAHAMADOU.
C’est pour moi, distingués invités, la meilleure des opportunités pour rappeler à l’ensemble de nos compatriotes l’obligation que nous avons, chacun, de respecter la LOI : nous nous sommes ensemble battus pour installer la République et la Démocratie, acceptons-en toutes les implications ! Sachons accepter l’autorité de la chose jugée : respectons les décisions de justice, c’est la base de l’ordre républicain : il ne s’agit pas d’encenser les magistrats lorsque leur jugement nous est favorable et les vouer aux gémonies chaque fois qu’ils ne tranchent pas en notre faveur ! C’est l’occasion pour moi de rappeler à tous nos concitoyens qu’en matière de jugement, il n’y a jamais qu’une des parties qui l’emporte et il revient au perdant de s’incliner devant le verdict.
Par ailleurs, n’oublions jamais que la liberté pour laquelle nous avons consenti tant de sacrifice ne peut être garantie que par un ordre judiciaire respectable et respecté ! Jeter le discrédit sur la magistrature et les magistrats, de quelque ordre qu’ils soient, c’est remettre en cause notre option pour un État stable et protecteur.
Distingués invités, je pense qu’il ne faut jamais se lasser de rappeler ces évidences à nos concitoyens car, bien souvent, l’exacerbation de l’esprit partisan nous égare de notre devoir premier qui est celui de travailler à rendre l’État de droit irréversible, celui d’observer, en toute circonstance, l’esprit de patriotisme, celui de placer notre pays au-dessus de toutes les contingences. Je suis donc heureux que l’Assemblée nationale et le Gouvernement puissent montrer la voie. Ainsi, toutes affaires cessantes, malgré les impératifs du calendrier champêtre, en dépit des exigences du programme de restitution des travaux parlementaires auprès des citoyens de base, nous sommes tous revenus répondre à l’appel du devoir, le devoir de donner à notre pays un texte clair et cohérent pour régir un domaine aussi sensible que celui des élections où la norme se doit d’être sans l’ambiguïté propice à la contestation et au désordre.
Chers collègues, je voudrais donc pouvoir compter sur vous afin que cette fois-ci notre travail ne laisse place à aucun reproche.
De même, pour le second texte tout aussi important car couvrant un domaine pour lequel les Nigériens fondent beaucoup d’espoir, je ne doute pas un seul instant que votre esprit de responsabilité nous permettra d’en venir à bout à la satisfaction de tous. Et, ce faisant, ce serait le cœur léger que nous retrouverons la verdure de nos champs, qui, je l’espère ardemment, combleront nos attentes et celles du monde rural dans son ensemble !
Avec cet espoir et le souhait que nos compatriotes cultivent, chaque jour davantage, l’esprit républicain, je déclare ouverte la deuxième session extraordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2017.
Vive la République,
Vive le Niger,
Je vous remercie.
onep



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