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Le SGG Gandou Zankara a-t-il commis tous les crimes dont on l’accuse ?
Publié le jeudi 27 juillet 2017   |  Actu Niger


Le
© Autre presse par DR
Le juriste Gandou Zakara ancien Secrétaire Général du Gouvernement


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Le juriste Gandou Zakara fait actuellement l’objet de toutes les accusations possibles.

C’est dans les salons, les fadas, les bureaux, les bistros, les cafés et les bars… que des langues se délient autour du remplacement de Secrétaire Général du Gouvernement M. Gandou Zakara par un autre juriste chevronné du nom de Abdou Dan Galadima.



C’est surtout maintenant que Gandou Zakara est limogé que des accusations de malversations pleuvent sur sa tête. Les accusateurs présentent Gandou Zakara comme un Secrétaire Général du Gouvernement qui a abusé de ses pouvoirs et même de ce qui n’est pas son pouvoir, pendant bientôt sept (7) ans.

Gandou Zakara est présenté comme ce Secrétaire Général du Gouvernement qui a profité de l’appartenance du service du contentieux de l’Etat à son service, le Secrétariat Général.

Il est même reproché à lui, Gandou Zakara d’aller à l’encontre des instructions du Président de la République du Niger pour faire à sa tête.

Les accusateurs de Gandou Zakara le présentent comme un jeune juriste, fonctionnaire de l’Etat qui est revenu servir au pays comme n’importe quel étudiant en fin d’études, il y a de cela moins d’une dizaine d’années, s’est terriblement enrichi sans vergogne.

Parmi les lourdes accusations dont il fait l’objet, nous nous permettons de citer sans conviction d’ailleurs les suivantes, quitte à ce que le juriste Gandou puisse se défendre devant la justice si les circonstances l’exigent.

Les accusations en voici quelques-unes:

Le contentieux de l’Etat du Niger avec la société AFRICARD serait-il le résultat ou le fruit de la négligence ou du sabotage du Secrétaire Général Gandou Zakara ?

Gandou Zakara est-il allé jusqu’à être complice des responsables de AFRICARD auxquels il vend des informations relatives à la stratégie du Niger dans le cadre de ce conflit ? Ce serait trop gros que M. Gandou Zakara trahisse son pays au profit d’un étranger et même sous condition d’avoir de l’argent.

Malgré tout, certains de nos compatriotes le disent et même le propagent.

Il est reproché à M. Gandou Zakara dans le milieu des simples citoyens, le fait d’avoir bradé les biens du Niger et même d’avoir terriblement appauvri le pays dans le cadre des règlements de contentieux de l’Etat avec certains particuliers.

On dit par exemple que les compagnies cellulaires installées au Niger (Airtel, Orange et Moov) auraient été épinglées en train de frauder sur le plan de la fiscalité.

Dans ce cas, celui de fraude fiscale, c’est au Ministère des Finances et à ses services fiscaux de traiter cette affaire pour remettre l’Etat dans ses droits face à des fraudeurs patentés. Il se dit qu’il y a un jour où le Ministre des Finances M. Seydou Sidibé s’était apprêté à recevoir dans son bureau des responsables des sociétés accusées de fraude fiscale. Ces opérateurs économiques devaient payer à l’Etat plus d’une vingtaine de milliards de F CFA, composés des produits de la fraude fiscale et de ceux d’amendes et redressements. Mais le Ministre des Finances a attendu pendant plusieurs heures dans son bureau pour écouter les opérateurs économiques accusés, mais ces derniers n’étaient pas venus au rendez-vous.

Ils ont préféré se retrouver avec Gandou Zakara avec qui, ils ont transigé. Si le traitement de leur affaire s’était déroulé au Ministère des Finances, l’Etat devait encaisser auprès d’eux, plus de 20 milliards de F CFA. Mais comme le traitement a été fait auprès de Gandou, l’Etat avait reçu à peine 2 milliards.

Ainsi donc, Gandou Zakara aurait exonéré les responsables des sociétés cellulaires à quel prix ?

Il se raconte aussi que M. Gandou Zakara a fait gruger l’Etat en lui arrachant un grand périmètre vaste de plusieurs hectares, sis derrière le fleuve sur la rive droite. Ce périmètre était occupé par les services de l’élevage et ce, depuis la colonisation. L’administration de l’élevage y a construit des bâtiments de service et des abris pour bétails.

Mais un beau jour, une bonne dame a revendiqué ce terrain, qui selon elle appartenait à ses aïeux, quand les colonisateurs les y ont dégagés comme du reste ils l’avaient fait contre tous les autres nigériens.

N’oublions pas que pendant la haute période coloniale, toutes les terres du Niger exploitées traditionnellement ou laissées en jachère ou jamais exploitées étaient considérées comme des terres vacantes et sans maitre.

Cependant, la bonne dame a bénéficié des analyses du SGG pour faire dégager les services de l’élevage et s’approprier tout le terrain qu’elle exploite actuellement au détriment de l’Etat. C’était parait-il de cette façon que le contentieux crée et surgit de l’histoire a été réglé par le SGG. Est-ce vrai tout cela ? Vrai ou faux, cela se raconte dans différents milieux de la capitale.

Un autre règlement semblable avait été tenté sur le terrain de l’ONAHA où le prétendu propriétaire traditionnel a voulu s’emparer de cet espace aménagé par l’Etat sous prétexte que ce terrain appartenait à leurs aïeux. Il se raconte qu’il a fallu l’intervention énergique du Ministre de l’Agriculture pour que ce terrain dans le cadre de ce qu’il considère comme un contentieux avec l’Etat pour que l’ONAHA finalement se réinstalle sur les aménagements hydro agricoles qu’il exploitait depuis le temps de Kountché.

Il se raconte encore que le SGG a voulu régler le problème de l’hôtel de Rivoli revenu à l’Etat depuis la conférence nationale pour payement des dettes, pour que cette affaire devienne un contentieux. Comment ce contentieux a-t-il été réglé ? Beaucoup des Niaméyens se posent des questions à ce propos.

Et puis voilà que surgit actuellement l’affaire de l’occupation du terrain s’étendant le long de la route de l’aéroport.

Le Président de la République ayant constaté l’occupation de cette zone avait ordonné de la dégager.

Le Gouverneur de la ville de Niamey a ordonné tout dernièrement ce dégagement. Et les bâtiments qui ont été construits là-dessus sont en train d’être détruits pour dégager la voie.

Non seulement ce vaste espace appartient à l’ASECNA mais encore, les autorités de la capitale déclarant vouloir aménager sur cette route de l’aéroport un grand axe routier. Qu’est-ce que le SGG Gandou Zakara a à avoir avec cette affaire ? Et pourtant, il se trouve des compatriotes qui veulent l’accuser d’avoir favoriser l’installation sauvage des bâtiments qui encombrent de plus en plus cette voie principale de Niamey.

Où se trouve la vérité ?

Le SGG Gandou Zakara vient d’être remplacé par une autre personnalité et des commentateurs affirment que c’est à cause de toutes ces affaires précitées.

Certains d’entre eux affirment même que c’est pour extraire le service de contentieux que l’Etat a été transféré au niveau du Ministère des Finances.

En tout cas, les Nigériens ne manquent pas d’imagination pour inventer ou raconter des nombreuses histoires sur le dos des agents de l’Etat détenant des parcelles de responsabilités.

Pour notre part, au niveau du « Sens de l’Histoire », nous ne voulons ni croire, ni nier ces histoires racontées ici et là, mais nous nous reposons des questions en nous demandant si tout cela est vrai.

Nous nous demandons aussi de quand datent tous les évènements et quelles furent les réactions des hautes autorités nationales au fur et à mesure que les actes ont été posés.

Niger notre beau pays, nous prions Dieu pour que la vérité triomphe du mensonge de quel côté qu’elle se trouve.

Au cours de ces derniers jours d’ailleurs, nous avons lu dans facebook que le SGG Gandou Zakara n’a pas été destitué, mais plutôt qu’il a démissionné de ses fonctions. Où se trouve encore la vérité dans cette affaire ?

Cette dernière assertion a été démentie par un certain nombre d’importantes personnalités nationales que nous avons rencontrées.

Par ailleurs, de nombreuses personnes physiques et morales telles que les Collectivités territoriales en veulent actuellement à M. Gandou Zakara qu’elles accusent d’avoir porté atteinte et de continuer encore à le faire à leurs intérêts.

Dans ce registre, on peut citer les populations de la Commune de Tibiri Gobir dont les enfants ont subi les conséquences de la consommation d’une eau dangereuse extraite de leur sous-sol et distribuée par la SEEN.

A la suite d’un procès en bonne et due forme, les parents des enfants déformés de cette ville par suite de cette intoxication ont porté plainte et elles ont eu gain de cause auprès des tribunaux. Et il faut leur verser des dommages et intérêts à hauteur de plus de 10 milliards. Mais le règlement de cette affaire a glissé pour se retrouver au niveau du contentieux de l’Etat gouverné par le Secrétaire Général du Gouvernement M. Gandou Zakara.

Selon plusieurs personnalités, cette affaire de paiement des dommages et intérêts aux enfants de Tibiri a été bloquée par M. Gandou Zakara en vertu de ses prérogatives du Secrétaire Général du Gouvernement, tuteur du service de contentieux jusqu’il y a quelques semaines de cela.

Politiquement, des gens de Tibiri prétendent qu’ils rejettent systématiquement le pouvoir de la Renaissance à cause de M. Gandou Zakara. Cette affaire est suivie actuellement aussi bien par des avocats que des familles des enfants victimes.

Malgré tout, selon des observateurs, M. Gandou Zakara n’est pas tombé encore en disgrâce, même s’il l’est, certains analystes politiques pensent qu’il sera encore doté d’une très haute fonction politico-administrative car selon ces analystes, le pouvoir de la Renaissance ne jette jamais ses partisans comme des citrons pressés quelques soient les fautes qu’ils auraient commises.

Mais de toutes les façons, nous ne perdons rien à attendre pour connaitre le sort heureux ou malheureux qui est réservé à M. Gandou Zakara, Secrétaire Général du Gouvernement, grand juriste et expert constitutionnaliste ayant rendu d’éminents services à l’Etat du Niger surtout pendant la période de lutte contre le ‘’Tazartché’’.

Gandou Zakara avait animé plusieurs conférences publiques au cours desquelles, il a éclairé beaucoup de citoyens.

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