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La force conjointe du G5 sahel, comme solution à la recrudescence des actes terroristes
Publié le jeudi 17 aout 2017   |  Agence de Presse Africaine


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© Autre presse par DR
LE G5 SAHEL


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Bamako (Mali) - La force conjointe de pays du G5 sahel (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), se met progressivement en place et les attentats terroristes survenus dimanche soir au Burkina, pourraient accélérer le processus, même si le financement nécessaire au fonctionnement de la force est loin d’être bouclé.

Forte de 5000 hommes au départ, la force conjointe du G5 sahel devrait être prioritairement déployé dans zones frontalières des pays membres et dans le nord du Mali, particulièrement touché par les actes terroristes.

Aujourd’hui, les préparatifs de la mise en place de la force conjointe avance et selon le ministre secrétaire général de la présidence, le président Ibrahim Boubacar se rendra d’ici la fin du mois d’août à Sévaré, dans le centre du Mali, pour y visiter le quartier général de la force du G5 sahel, qui sera par ailleurs dirigée par l’ex-chef d’état-major des armées du Mali, le général Didier Dacko.

Conformément au chronogramme établi, les premières opérations de la force conjointe sont prévues en octobre. Tout porte à croire que ce délai sera respecté.

Mardi à Ouagadougou, où il était allé témoigner la compassion du peuple malien et du reste du sahel, suite à l’attaque terroriste qui a frappé ce pays, le président malien Ibrahim Boubacar Keita, qui est aussi le président en exercice du G5 sahel, a indiqué que le Burkina Faso, le Mali et les autres pays membres du G5 sahel ont eu raison de penser à la création d’une force conjointe face à la recrudescence des actes terroristes dans la sous-région.

Il a vivement souhaité le déploiement de la force pour ramener la quiétude dans la région sahélienne en proie aux attaques récurrentes.

La force conjointe du G5 sahel vise à lutter contre le terrorisme, le trafic de drogues, d’armes et d’êtres humains. La lutte contre l’immigration clandestine est également l’une de ses missions.

Si tout semble prêt, la question du budget de la force qui n’est pas encore bouclé parait préoccupante. 423 millions d’euros dont nécessaires au déploiement et au fonctionnement, mais seulement 100 millions d’euros sont présentement acquis. Sur l’argent acquis il y a 50 millions d’euros décaissés par l’Union européenne et les 50 autres millions d’euros financés par les pays membres, en raison de 10 millions d’euros par pays membre.

‘’Nous n’allons pas attendre tous les moyens pour déployer la force conjointe sur le terrain. Nous allons commencer avec nos propres moyens’’, avaient décidé les chefs d’état du G5 sahel, à l’issue du sommet du 2 juillet dernier à Bamako

Le mois prochain, une conférence de donateurs, organisée par la France et l’Union européenne se tiendra à Berlin, en Allemagne. L’objectif est de lever les 323 millions d’euros manquant au budget.

Depuis plusieurs années, les pays du G5 sahel sont dans un cycle d'attaques terroristes, malgré la présence sur le terrain de forces étrangères comme la MINUSMA et la force française de lutte antiterroriste Serval devenue Barkhane. Justement, ces pays voient dans leur future force, la solution à cette insécurité grandissante.

AD/of

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