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Les ministres africains de la Défense conviennent de former une force de réaction rapide
Publié le mercredi 30 aout 2017   |  Xinhua


Smail
© Autre presse par DR
Smail Chergui, Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l`UA.


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Les ministres africains de la Défense réunis mardi à Kampala, capitale de l'Ouganda, ont convenu de former une force de réaction rapide qui pourra être déployée n'importe où sur le continent lorsque des violences éclatent.
Les ministres ont convenu de se réunir en octobre pour discuter des questions de budget de fonctionnement et d'activités des cellules, des officiers en second auprès de l'Union africaine (UA), des systèmes d'alerte préventive, et des engagements en termes de capacités.

Les ministres étaient réunis dans le cadre des pays volontaires de la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (ACIRC), une initiative multinationale provisoire fondée en novembre 2013 pour permettre des interventions militaires adaptées selon les besoins sur le continent.

Les ministres et représentants des gouvernements d'Algérie, de l'Angola, du Burkina Faso, du Tchad, d'Égypte, du Rwanda, du Sénégal, de Tanzanie, d'Afrique du Sud, du Niger, du Soudan et de l'Ouganda ont décidé qu'ils transmettraient leurs recommandations à leurs chefs d'État lors de leur prochaine réunion, pour les soumettre à leur approbation.

Cette force agira de manière provisoire avant l'entrée en vigueur de la Force de réserve africaine (ASF) en 2018.

Smaïl Chergui, commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité, a appelé les pays membres à contribuer aux fonds pour la paix afin d'assurer l'efficacité de l'ACIRC.

"Les principales questions comprennent le renforcement de l'esprit volontaire, la préparation de vos forces et les ressources nécessaires pour le déploiement", a déclaré M. Chergui.

"Cela nous permettra de démontrer concrètement à nos collègues et à la communauté internationale notre engagement à une paix durable par nos propres ressources", a-t-il dit.

L'UA a connu des difficultés dans le financement de ses missions de paix, ce qui la contraint à dépendre de financements extérieurs comme l'Union européenne, qui a soutenu la mission de paix de l'UA en Somalie.

L'entrée en vigueur de la force d'intervention rapide avant l'ASF enverra un message politique en signifiant que le continent est déterminé à trouver des solutions internes à ses problèmes, selon M. Chergui.

Cela montrera également que l'Afrique est prête à défendre ses intérêts de sécurité sans dépendre d'un soutien extérieur, a-t-il dit.

"Le retrait des pays occidentaux de la gestion de conflits en Afrique après les catastrophes enregistrées en Somalie en 1993 et au Rwanda en 1994 renforcent l'initiative ACIRC."

Le déploiement de cette force sera soumis à la responsabilité du conseil de paix et de sécurité de l'UA, en consultations avec les pays volontaires.

L'Afrique est confrontée à une série de défis de sécurité comprenant les conflits intérieurs, l'extrémisme violent ou encore les catastrophes naturelles telles que sécheresse et inondations.

Les conflits actuels au Soudan du Sud, en Somalie, au Burundi et en République démocratique du Congo posent problème car les civils continuent de mourir par centaines et de fuir par milliers.

"Nous sommes tous conscients de l'insécurité et des conflits qui continuent de troubler notre continent, mais notre détermination en tant que région à établir la paix reste totale", a déclaré le Premier ministre ougandais, Ruhakana Rugunda, lors de cette réunion d'une journée.

"Au total, ces efforts généreront un environnement propice pour le progrès de notre population et la réalisation de leurs rêves de bien-être de longue date", a-t-il ajouté.

Selon les experts, au moins 30 millions de dollars sont nécessaires de la part des États-membres pour être en mesure de déployer un bataillon et un quartier général au cours de l'exercice 2017-2018.

Chacun des pays volontaires doit contribuer 12.000 dollars par an aux opérations et aux questions administratives de l'ACIRC.

"L'ACIRC est fondée sur le caractère volontaire selon lequel les gens peuvent travailler ensemble pour régler les problèmes lorsqu'ils surviennent. Tout dépend de la volonté des participants", a déclaré le général David Muhoozi, chef d'état-major des forces ougandaises, interrogé par Xinhua.

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