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La grande fête annuelle des éleveurs nomades du Niger débute samedi à In’gall
Publié le samedi 16 septembre 2017   |  Agence Nigerienne de Presse


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© Autre presse par DR
la grande fête annuelle des éleveurs nomades du Niger débute samedi à In’Gall


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Agadez -L’édition 2017 de la Cure Salée s’ouvre ce samedi à In ‘Gall. Comme pendant les années antérieures, ce sont des milliers d’éleveurs, venus d’horizons divers, qui se sont donné rendez-vous sur les terres salées d’In’gall pour cette importante manifestation du monde rural. Le Gouvernement entend donner un cachet particulier à la Cure Salée pour faire de cet évènement non seulement, un véritable outil de développement et de la Consolidation de la Paix pour notre pays, mais aussi une réponse aux préoccupations des éleveurs nigériens.
Cela se fera, entre autres, à travers l’amélioration de la productivité de l’élevage par la résilience des producteurs pastoraux, la promotion et la valorisation des produits agro-pastoraux et artisanaux nigériens etc. L’histoire de ce grand rassemblement annuel des éleveurs appelé Cure Salée ou Tinekert est intimement liée à celle de la région d’Agadez et de la ville d’ In’Gall . C’est à ce voyage à travers les siècles que vous convie notre reporter.

La petite palmeraie de In’ Gall, lieu de rassemblement annuel de la Cure Salée ou Tinekert est située à 160 km au sud-ouest d’Agadez. À mi-chemin entre Agadez et Tahoua, elle se trouve dans la dépression périphérique de la falaise de Tiguidit. Cette falaise, bien marquée par un arc de cercle au Sud-Est d’In ‘Gall est morcelée, irrégulière, formant des avancées et des retraits atteint sa courbure jusqu’à Marande . Des ses reliefs dévalent des koris qui charrient les eaux de pluies qui ruissellent pour s’épancher dans la plaine de l’Ihrazer Wan Agadez qui les drainent vers le Tamesna , grossis pendant l’hivernage des crues souvent violentes, d’affluents venus de l’Aïr. Les crues qui dévalent de la falaise de Tiguidit , modifient chaque saison la palmeraie d’In Gall, en arrachant les dattiers des rives convexes.
Dans cette zone le temps a fait son œuvre et sous des climats pluvieux, des alluvions se sont déposés aujourd’hui pour devenir des argiles colorées qui font la beauté de plaines aux horizons infinis sur lesquels se détachent des buttes de grès, sentinelles avancées de la falaise de Tiguidit , des lits de kori et des bancs de sables merveilleux, secrets, insolites , lieux enchanteurs ou féeriques qui se sont révélés en de fabuleux trésors touristiques.
Entre ces reliefs, s’étend une immense plaine parsemée d’îlots, avancée des falaises de grès du Tégama ,de Tiguidda et de la montagne d’Azuza qui se trouve au-delà de l’Irhazer. Dans l’îlot central, moins élevé, le grès apparait à nu, et les sources, profitant de ces cassures, émergent des creux des rochers de Tiguidda , Gélelé et Azelik. C’est aussi le début de l’ancienne vallée fossile de l’Azawak, qui serpente jusque dans le Dallol Bosso.
In ‘Gall est une terre de contrastes entre les koris, les lits de sable et les plaines où le vent arrache une fine poussière qui souvent tourbillonne en se déplaçant rapidement à la vertical vers le ciel jusqu’à 150 mètres de hauteur .Cette poussière et ce vent caractéristiques des milieux sahariens secouent les arbres avant de s’échouer sur les montagnes environnantes avec moins de violence d’une grande marée ou d’une tempête. Le sable, l’air, le feu du soleil regardent impassible, ces mystères de la nature, cette guerre implacable sans fin et sans victimes ou tous les éléments se mêlent en une furie tranquille, un mouvement immobile et permanent qui allège les corps et bercent les âmes des nomades.
À la croisée des grandes routes caravanières, In’ Gall, tel un mirage surgi des grands espaces désertiques a été bâtie en contrebas de la colline Awalawal. Aujourd’hui la perle de l’Irhazer wan-n- Agadez tente de donner un sens à son destin.
La ville des Ighallawas ne semble pas oublier un passé qu’on évoque assez souvent comme si le temps s’est arrêté à une époque récente de son apogée. Blottie entre une palmeraie et une ceinture verte, la cité d’In’ Gall se laisse découvrir dans toute sa splendeur et ses mystères. Le brassage des populations du sud et du nord donne davantage à la localité son cliché passé et présent.
Grâce au florissant commerce caravanier, In’Gall fut une plaque tournante des activités socio-économiques de Tahoua, Agadez d’une part, et Assamaka, Tamanrasset et Arlit d’autre part. Le commerce des dattes, de sel et des produits pastoraux a été florissant à un moment donné de l’histoire.
En effet cette localité allait se développer si le ‘’déclin’’ économique ne lui était pas arrivé droit comme le couperet d’une guillotine. Elle aurait pu être un très important point de passage et de transit vers le Tchad, sans doute même au détriment d’Agadez car en 1912 une mission menée par le Capitaine Nieger traça le projet de chemin de fer dit ‘’Transsaharien’’ entre l’Irhazer et l’Aïr, préfigurant l’actuelle route de l’uranium que la métropole avait prévue de construire lorsqu’une décision est prise en 1927, pour annuler cette grande aventure humaine. Du coup l’Irhazer finalement ne connaîtra jamais ce chemin de fer. En plus le tracé de la route de l’uranium considéré comme une lueur d’espoir dans le Sahara viendra ignorer In’ Gall qu’il a dévié d’une soixantaine de kilomètres.
Pourtant sur le tracé initial, il était prévu que la RTA passe par la cité des In’Gallawa, mais étrange destin ou ironie du sort, la localité fut oubliée par les traceurs de routes de l’époque. Avec la RTA, In’ Gall aurait bénéficié des retombées du trafic routier Tahoua, Agadez, Arlit et devenir un pôle d’attraction économique.

Mettons nos pendules à l’heure de la Tinekert , oublions le ‘’Transsaharien’’ et cette route qui ont fait les malheurs des Ighallawas , pour laisser au temps de s’occuper du temps et à l’histoire de parachever son œuvre d’oubli pour tout simplement dire que la fête a d’ailleurs commencé avec l’arrivée des différentes délégations et de groupes nomades drapés dans leurs tenues d’apparat qui se marient remarquablement avec le harnachement de leurs montures.
La ville d’In’ Gall est animée et ses ruelles invitent les visiteurs à la découverte. Comme si le village s’est organisé dans une unité solidaire, pour se protéger des razzias d’une époque révolue, le vieux noyau urbain conserve ses concessions étroitement serrées ,ses ruelles étroites qui forment un véritable labyrinthe difficilement accessible aux visiteurs dans les anciens quartiers de Agafaye, Akoubla, Agazirbéré, Tazaikoyo, Iguiwantalak, Bourgou, Langoussoun Bené, Ataram, Téguef Koyo.etc.
Les populations de locales parlent le Tasawaq, très spécifique à base de Songhay , Arabe et Tamasheq (Nicolaï). Dans ces contrées ou beaucoup de mouvements de population ont eu lieu, le Songhay, ou un proto-songhay, était sans doute une langue véhiculaire, mais peut-être pas seule, car l’Aïr occupée par des Gobirawa, et le site de Maranda (falaises de Tiguidit), étaient plus vraisemblablement hausaphone. Des traditions orales Hausa les font même remonter jusqu’au massif de Teleginit, non loin d’Azelik.

Toujours est-il que l’Ighazer paraît être à la fois la limite orientale d’un véhiculaire songhay, et la limite septentrionale d’une influence Hausa, dans un espace-temps qui peut être compris entre le VIè et le XVIèsiècle.Ce pourrait donc être suite à la destruction de Azelik-Takedda, que le Tasawaq seraient né et devenu une langue vernaculaire pour des populations "réfugiées" à Agadez et Ingall, leur conférant ainsi une identité nouvelle dans une zone d’influence toujours mouvante, au milieu du XVIè siècle.( Michael J. Rueck &Niels Christiansen – 1998 in ‘’Les langues du Songhay septentrionale au Mali et au Niger ‘’-

Selon Pr A. Aboubacar, in ‘’Agadez et sa région ‘’, c’est sous le règne d’Askia Mohamed que s’installèrent, dans le sud-ouest de l’Aïr, notamment à In’ Gall et à Agadez, des colonies songhay pour consolider la conquête, mais surtout pour renforcer la route caravanière Gao-Egypte. Les habitants des centres de l’Aïr parlaient une langue très proche du songhay, le Tassawak. Cette langue a survécu et est actuellement parlée à In’gall, mais comporte beaucoup de termes tamasheq et haoussa. Elle était parlée à Agadez jusqu’au XIXème siècle, au passage de l’explorateur allemand Henri Barth. Aujourd’hui, encore le parler agadésien reste très marqué par le songhay. Il en est de même de la toponymie: Hougoubéré, Foune Imé, Hougou Farda, Agajibéré, Tanu Béré, Obitarat, Tendekaïna, etc.
Le marché local rassemble de nombreux éleveurs peulhs et touaregs autour de quelques commerçants arabes et haoussa et des populations résidentes. On y trouve de beaux harnachements de chameaux, des tissus indigo qu’affectionnent les Touaregs, des bijoux, des fanfreluches, de selles de méhari confectionnées avec art etc.
En effet, la localité d’In’ Gall est très riche en produits artisanaux notamment la croix d’Ingall ou Tanfuk tan’ Azref ( Azref en Tamasheq signifie argent » apparue, vers le milieu du XXè siècle et qui figure de nos jours au nombre des croix des régions touarègues du Niger comme celle d’Agadez ou Teneghelt qui depuis le début du siècle connait une grande notoriété.
Très particulier dans la tradition des Touaregs de l’Aïr et de l’Azawak du Niger la Teneghelt tan’ Agadez dénommée par les européens « croix d’Agadez » est l’un des plus anciens bijoux parmi ceux connus actuellement et pendant de nombreuses années le seul, à être appelé ainsi et qui a gardé son nom jusqu’à aujourd’hui.
L’artisanat d’art utilitaire, riche et varié a acquit une notoriété pas des moindre au plan national et international et s’impose sur le site de la palmeraie de In’ Gall. Devant la tribune officielle construite en matériaux définitifs, le tendé résonne, frénétique, et les peulhs bororos ou waddabés animent le guéréwol, la grande fête de la beauté, qui donne l’occasion à des mariages bororos.
Pendant la curée salée, la fête ne s’arrête pas aux seuls portes de In’ Gall. Le tendé se fait entendre jusque dans les campements mélancoliques où des crêtes l’on n’ est toujours pas surpris de voir de belles silhouettes des méharées touaregs et peulhs surgirent des plaines et des horizons sans fin qui frémissent en mirages où l’on voit se refléter le moindre arbuste ou le chameau de passage, dont les lignes verticales prennent des dimensions sans proportion avec la réalité.

La cure salée, est née de l’expansion des pasteurs touaregs vers le sud nigérien où ils avaient établis des relations multiséculaires et qui chaque année, perpétuent la remontée vers le sud pour revigorer leurs animaux avec la cure dans les pâturages salés de l’Irhazer. Ce grand mouvement de la transhumance pastorale en direction des zones salées est plutôt un mouvement progressif des pasteurs nomades qui s’opère dès les premières pluies et jusqu’à la fin de l’hivernage pour libérer les zones agricoles du sud et exploiter les pâturages du nord.

Le bétail y trouve l’amcheken, plante caractéristique de cette plaine et boit l’eau salée aux sources de Tiguidan Tessoum, de Gélélé, d’Azelik, d’In’abangarit et de Fagoshia. Le secteur de l’élevage constitue la principale activité économique et la source essentielle de revenus des populations de la commune d’In’ Gall, voire du département.

La priorité à l’heure actuel est de redonner à la cure salée sa vraie dimension économique, sociale et culturelle, s’inspirer de ce qu’elle fut, lui donner une dimension à la mesure des temps modernes et des problèmes des temps modernes selon le Professeur Djibo Hamani ».
Autrefois, la cure salée était pour les nomades, l’occasion de préparer les transactions avec la Taghlam (caravane de sel), mais surtout de s’entretenir et de traiter avec d’autres caravaniers venus d’horizons nord africains.Des siècles durant le rassemblement des éleveurs avait servi de cadre non seulement de retrouvailles et d’échanges, mais surtout de règlement des conflits.
La cure salée avait deux dimension essentielles :le déplacement des troupeaux vers le nord appelé transhumance , la dimension politique qui donnait à l’époque l’occasion d’une grande rencontre dite ‘’Amanen’’ où les nomades réunis autour du sultan réglaient les conflits qui existent entre les différentes confédérations touaregs qui renouvelaient leur allégeance à l’autorité du Sultan .
Cette dimension de la fête a été depuis la nuit des temps la plus importante car elle permettait de régler les problèmes essentiels des populations nomades. L’administration coloniale trouva une occasion rare pour rencontrer les chefs de tribus.
Elle imprima à la rencontre une autre dimension cette fois-ci politique et l’administration nigérienne à travers la création d’un ministère chargé des affaires sahariennes et nomades confiée à un touareg M.Mouddour Zakara prit le relais .Après le renversement du régime de Diori Hamani, la junte militaire arrivée au pouvoir s’est aussi servi de la cure salée à des fins politiques.
Elle apporta quelques innovations à travers des vaccinations du bétail .Des conseils sont prodigués par les services d’animation, d’alphabétisation et autrefois par les radios club et la radio Niger.
Le cheptel composé essentiellement de camelins, bovins, ovins, caprins, asins, équins est l’élément de base du commerce pratiqué dans l’Irhazer .

Les localités les plus importantes des départements d’In’Gall et de Tigidan-Tessoum, qui forment deux ilots sédentaires dans une région occupée uniquement par des nomades, se trouvent dans la dépression périphérique des argilites de l’Irhazer, au pied de la falaise de Tigiddit jusqu’aux premiers contreforts de l’Aïr.
In Gall et Tigidan-Tessoum, d’après S. et Edmond Bernus, se trouvent dans une région déjà présaharienne,une terre de contrastes entre les koris, les plaines ,une région où la saison des pluies donne la récolte des dattes, alors qu’elle interdit la production du sel très prisé de Tiguidan Tessoum.
L’autre richesse In’ Gall c’est la palmeraie établie sur les terrasses du lit d’un kori (oued) issu de la falaise de grès toute proche. La variété des dattes qui font la notoriété d’In’ Gall dénommée El medina appréciées, consistantes et d’un goût sucré a été rapportée de Médine par les Isherifen, qui seraient fondateurs d’In Gall.
In’gall a été créée au milieu du XVIè siècle et la période coloniale à commence avec l’installation d’un poste administratif par le Lieutenant Jean en septembre 1904. La construction du fort commença en 1917 et servit de fort militaire jusqu’en 1941 avant de devenir successivement école coloniale, école publique à l’indépendance en 1960 .Cette école fut abandonné vers 1976 et aujourd’hui sert de Musée d’ossement de dinosaures , qui part manque de financement malgré les richesses archéologiques de la région, n’a aucune renommée.
Le poste administratif (érigé aujourd’hui en département) fut créé en 1956 peu avant l’indépendance, et couvre un espace très vaste qui va de Assamaka, marquant le passage de la frontière algérienne, et jusque vers Tamayya au Sud.
AH/AMC/ANP /Sept 2017

La fête du guéréwal : une des attractions de la cure salée.
Histoire et culture des ‘’Nomades du soleil’’ : les peulhs bororos ou waddabés.
La cure salée donne aussi l’occasion aux peulhs bororos d’organiser le guéréwal : la grande fête de la beauté du corps .La beauté du corps et de ses proportions , aussi bien chez l’homme que la femme s’épanouie pendant de cette fête le peulhs , où les jeunes, garçons et filles rivalisent par la richesse des habillements et du maquillage .Les hommes dans cet entracte de leur vie ascétique , se donnent libre cours à une créativité extravagante , dans un goût débridé pour les couleurs.
Un fond de teint rouge sur le visage, des traits blancs de toutes formes aux contours de la bouche dont ils conservent eux seuls le secret. S’il y a un autre bien vers lequel tend tout bororos, c’est la beauté du corps et de ses proportions, non celle que confèrent un boubou majestueux ou un taguelmoust de prix.
Mille ornements différents avec des bijoux , des perles , de plumes d’autruche , des chaînes , des tresses et des bandeaux décorés de cauris .Le corps apprêté de tous les signes de fêtes , les jeunes se réunissent pour un chœur étrange où la même note est chantée interminablement , de façon lancinante .Les jeunes filles demeurées en spectatrices entrent en scène et choisissent le plus beau, l’étalon, celui correspondant à leur idéal. Cette fête est l’occasion des mariages bororos .Le critère de beauté est très important lors cet événement culturel.
Plus qu’un spectacle, c’est la réunion d’une race contrainte à vivre disséminée , qui apporte ici une interrogation, inquiète , organise une longue confrontation, non pas tellement entre plusieurs centaines de jeunes gens , qu’entre eux tous et le type physique et moral dont ses ancêtres lui ont transmis l’idéal passionné dit le cinéaste Henri Brandt à qui l’on doit l’un des rares ouvrages de vulgarisation qui ait été consacré aux bororos :‘’les Nomades du soleil’’.
Il y a lieu de se poser des questions et interrogations pour savoir d’où viennent au fait les bororos .Sont-ils sémites, Chamites, d’origine éthiopienne ou égyptienne ? L’érudit peulh malien Amadou Hampaté Bâ, visitant les relevées des peintures rupestres du Tassili, donna l’explication, d’une scène restée jusqu’alors incompréhensible, qu’il compara à la cérémonie du Lotori pratiquée par les peulhs pasteurs de Diafarabé (Mali) avant l’islamisation.
Les moindres détails concordaient. Les pasteurs de l’époque dite bovidienne, représentés sur les parois rocheuses se seraient les ancêtres des peulhs .Un autre témoignage va dans ce sens : Angelico petit frère de Foucauld qui partagea la condition des bororos, visita n jour, invité par des frères de Tamanrasset, ces fresques du Tassili dont il ignorait complètement l’existence .Stupéfait, il s’exclama : « mais se sont mes bororos ».
Les peulhs bororos ou waddabés se rencontrent principalement au Niger, Nigéria, Tchad, Cameroun, Centrafrique, Kenya. Cette communauté est assez importante et mène une vie partagée entre la nomadisation et la transhumance et aujourd’hui, le mariage avec le présent et l’avenir.
Rebelles à la sédentarisation, et au métissage avec d’autres ethnies ,ils ont conservé un type physique très pur , celui qui détermine leurs critères de beauté : corps mince et droit , le front haut , de grands yeux , de cheveux lisses et des dents d’une blancheur éclatante .Les femmes doivent avoir de belles et parfaites silhouettes . Les waddabés sont les seuls nomades à avoir conservé et pratiqué l’endogamie.
Loin d’être nomades par tradition, ils le sont par définition. Comme l’étaient leurs ancêtres il y a de cela 4000 ans avant Jésus Christ, ils ont gardé très pur le type par les vertus du culte qu’ils rendent à la beauté.
Pas de tentes encore moins de zériba comme chez les toubous. Les bororos, avec leurs troupeaux de zébus, sillonnent toujours l’Afrique des steppes et des savanes à la recherche des pâturages .Signe de prestige mais aussi de subsistance, le troupeau leur procure un plein sens à la vie.
AH/AMC/ANPSEpt2017



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