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Le Sahel N° du 26/9/2017

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Journées parlementaires à l’Assemblée nationale : Sensibilisation des parlementaires sur le projet de loi de protection de la jeune fille en cours de scolarisation
Publié le jeudi 12 octobre 2017   |  Le Sahel


Les
© Autre presse par DR
Les groupes parlementaires de la majorité ont rendu public, lundi 06 mars 2017, une déclaration suite à l`introduction par l`opposition parlementaire au niveau de l`Assemblée Nationale.


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Le deuxième vice-président de l'Assemblée nationale, l'honorable Liman Ali Mahaman a présidé hier matin l'ouverture d'une journée d'information sur le projet de loi de protection de la jeune fille en cours de scolarisation. Cette rencontre vise à informer et sensibiliser les parlementaires sur les enjeux d'une telle loi, mais aussi de recueillir les conseils et les suggestions de la représentation nationale sur la question. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence de M. Daouda Marthé, ministre de l'Enseignement Primaire, de l'Alphabétisation, de la Promotion des Langues nationales et de l'Éducation Civique, des représentants des partenaires techniques et financiers et de plusieurs invités.

Dans l'allocution qu'il a prononcée à l'ouverture de la journée d'information, le ministre Daouda Marthé a indiqué que, des études aussi nationales qu'internationales sur la scolarisation des filles montrent invariablement qu'une scolarisation de base complète pour toutes les filles, en particulier en milieu rural, constitue un déterminant fondamental de la réduction des taux de mortalités maternelle et infantile, de la malnutrition et donc de la pauvreté. En effet, ajoute-t-il, si toutes les filles étaient scolarisées jusqu'à l'âge de 16 ans au moins, les problèmes de malnutrition, de grossesses précoces et rapprochées seraient en grande partie résolus, permettant ainsi au Niger d'engranger des bénéfices énormes, sur le plan économique, social et de contribuer à accélérer immanquablement la marche vers le développement. Soulignant les multiples efforts fournis par le gouvernement et les partenaires, le ministre Marthé a aussi reconnu que la situation reste encore insuffisamment inclusive, voire se dégrade selon les zones où les disparités de genre se creusent davantage au niveau de tous les ordres d'enseignement.

En effet, «au niveau du cycle primaire, en 2016 le Taux Brut de Scolarisation des garçons est de 82, 1% contre 70,2% pour les filles, soit un écart de 11, 9% points. L'indice de parité fille/garçon est encore planté à 0,86 et le taux d'achèvement des filles est de 69,5% dans l'Enseignement du Cycle Primaire » a-t-il relevé ajoutant que les écarts se creusent au fur et à mesure qu'on progresse, aux cycles moyens et supérieurs. Pour le ministre, l'un des freins, qui entrave notre avancée dans ce domaines est l'insuffisance de l'environnement juridique et institutionnel de l'éducation et de la formation des filles. «C'est pourquoi, le Gouvernement s'est résolument engagé à créer un environnement protecteur pour la jeune fille en cours de scolarisation», a-t-il déclaré.

En procédant à l'ouverture des travaux, l'honorable Liman Ali Mahama a dit que, cette journée d'information parlementaire sur le projet de Loi portant protection de la jeune fille en cours de scolarisation témoigne assurément de l'intérêt particulier que la représentation nationale accorde à l'Education et la Formation en général et particulièrement à celle de la jeune fille. Evoquant les écarts entre filles et garçons dans l'accès à l'éducation, il a déclaré que «les causes récurrentes invoquées par nos populations, surtout en milieu rural pour expliquer la persistance de la sous scolarisation des filles sont entre autres l'échec scolaire des aînés, les abandons scolaires liés aux grossesses non désirées, le mariage des enfants, les violences en milieu scolaire et l'inexistence d'une Loi de protection des filles en cours de scolarité ». C'est pour corriger ces disparités qu'est
élaboré et mis en œuvre le Programme Sectoriel de l'Education et de la Formation (PSEF 2014-2024). Il a pour ce faire appelé les parlementaires a un examen minutieux des motifs qui justifient l'élaboration d'un tel Projet afin de permettre au pays de disposer d'un texte de Loi consensuel pour conforter l'éducation et la formation des jeunes filles.

Seini Seydou Zakaria(onep)

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