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L’argent des Africains : Issia, technicien en développement rural au Niger – 560 euros par mois
Publié le vendredi 13 octobre 2017   |  RFI


L’argent
© Autre presse par Dr
L’argent des Africains : Issia, technicien en développement rural au Niger – 560 euros par mois


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Issia, 25 ans et quatre petits frères à charge, rêve de propager la paix dans le monde. Il nous explique comment il gère son argent au quotidien et nous fait part de ses ambitions en tant qu'employé d'ONG dans son pays, le Niger.

Issia vit et travaille activement dans les régions frontalières avec le Nigeria, notamment celle de Diffa, particulièrement touchée par les attaques du groupe terroriste nigérian Boko Haram. Ce jeune technicien supérieur en hydraulique est très sensible au contact humain et à la famille, des valeurs qui lui sont d’autant plus chères depuis que ses parents sont décédés, le laissant seul avec ses quatre jeunes frères, dont il doit s’occuper.

Ces derniers ont 18, 15, 12 et 8 ans, et leurs études ne lui coûtent pas grand chose pour le moment. « Heureusement que l’école est gratuite au Niger. Enfin… pour le premier cycle d’études », se console Issia. « Ce sont les études supérieures qui coûtent extrêmement cher. D’ailleurs l’aîné va bientôt partir à l’université. Je me prépare. »

Loyer : 100 euros par mois
Le Niger est un des pays les plus pauvres du continent. Là où le salaire moyen oscille entre 88,5 et 127,75 euros dans les métropoles et les grandes villes, et où le revenu minimum est de 46 euros, Issia peut se permettre de dire qu’il gagne décemment sa vie, avec 560 euros chaque mois (368 000 F CFA). Et pour cause : le jeune ingénieur travaille depuis deux ans pour une ONG italienne qui mène plusieurs projets dans la région, en collaboration le plus souvent avec d’autres organisations nationales et internationales, dont l’Unicef notamment.

Issia ne vit pas dans la même ville que sa fratrie mais à Diffa, près de son lieu de travail. « Mon appartement me prend environ un cinquième de mon salaire : 100 euros, électricité et eau compris. C’est correct pour un jeune célibataire, tout le monde n’a pas le privilège d’avoir un domicile décent. »
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