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Manifestation du 29 octobre : les fauteurs de troubles répondront devant la justice, selon le ministre Bazoum
Publié le mercredi 1 novembre 2017   |  Niamey et les 2 jours


Mohamed
© Autre presse par DR
Mohamed Bazoum, le ministre de l’intérieur du Niger.


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Durant un point de presse tenu hier, le ministre de l’Intérieur, Mohamed Bazoum, est revenu sur les heurts ayant marqué la manifestation du dimanche et causé d’importants blessés et dégâts matériels.

« Tous ceux qui ont eu des responsabilités à un titre ou à un autre dans les événements de dimanche matin (29 octobre 2017, ndlr), répondront de leurs responsabilités devant la justice», a prévenu le ministre d’Etat qui a rendu public un communiqué, lundi, interdisant l’organisateur de l’événement Actice-Niger (Association de défense des droits des consommateurs des technologies de l’information, de la communication et de l’énergie) de toute activité sur le territoire.

Devant la presse, le ministre a fait savoir que des informations relatives à des troubles à l’ordre public leur étaient parvenues en amont, notamment la mise à sac de l’Assemblée nationale. Raison pour laquelle le Président de la délégation spéciale de la ville de Niamey a suggéré que « la marche se tienne à partir du Terrain musulman jusqu'à la place Toumo, et que le meeting projeté ait lieu à la place Toumo».

Une proposition rejetée par les organisateurs, dans un premier temps, avant d’obtempérer dans l'après-midi du 27 octobre, informant enfin d’un meeting à la place Toumo en lieu et place d’une marche et d’un meeting, poursuit le ministre. Pour lui, la manifestation a dégénéré lorsque des individus ont décidé de marcher sur l’Assemblée nationale.

Dans son explication, le ministre a accusé le parti d’opposition Lumana (d’Hama Amadou) d’avoir un agenda caché et d’avoir voulu manipuler la société civile pour arriver à ses fins. Une accusation aussitôt rejetée par le parti de l’opposant arrivé second à la présidentielle de 2016.

La manifestation de dimanche a causé 23 blessés dans les rangs des policiers et une dizaine de voitures saccagés.

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