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Le gouverneur de Maradi face aux associations socioprofessionnelles et la société civile sur la Loi des finances 2018
Publié le vendredi 3 novembre 2017   |  Agence Nigerienne de Presse


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© Autre presse par DR
Entrée de la ville de Maradi


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Maradi - C’est pour éclairer les lanternes de la population de la région de Maradi et mettre un terme à toute spéculation autour de la Loi des finances 2018 que le gouverneur de la Région de Maradi, M. Zakari Oumarou a rencontré ce jeudi 2 novembre 2017, toutes les couches socioprofessionnelles, la société civile, les leaders religieux, les cadres régionaux de son entité.

Dans ses propos liminaires, le gouverneur de la région de Maradi a fait remarquer que depuis 57 ans, notre pays élabore chaque année une Loi des finances sans qu’elle ne crée de remous. Malheureusement, cette année, poursuit-il, des zizanies ont surgi autour de la Loi des finances avec des interprétations tendancieuses. ‘’C’est pourquoi nous avons invité tout le monde pour que chacun soit au même niveau d’information’’ a-t-il dit.

M. Zakari Oumarou a largement expliqué comment s’élabore une loi de finance, le mécanisme de l’élaboration du budget national (l’apport national et international), la répartition du budget secteur par secteur. Ensuite, la parole fut donnée au directeur régional des impôts qui s’est attardé sur trois points qui préoccupent actuellement la population. Il s’agit de la taxe d’habitation qui touche les compteurs de 3 à 18 kwh, Sur le droit de mutation, il a indiqué que la taxe existe depuis belle lurette. Il a indiqué également qu’au niveau de cette taxe, une réduction a même été opérée. Pour ce qui est de ceux qui parlent de la taxe sur l’héritage, il a indiqué qu’il ne s’agit nullement de cela.’’ Il s’agit de ceux qui doivent de l’argent à l’Etat. Après leur décès, et avant le partage de l’héritage qu’ils ont laissé, une déduction de ce qu’ils doivent à l’Etat sera faite de leur biens ‘’ a-t-il précisé. Toutefois a-t-il précisé, il n’est nullement question de prélever une taxe sur l’héritage légué par la fortune d’un citoyen nigérien.
Pour ce qui est du directeur régional des douanes, il a rappelé que 3% du BIC sont prélevés au niveau de l’import export et pour ce qui est du transit, 2% du BIC. Pour lui, la seule innovation réside dans le fait qu’après le dédouanement, les services d’impôt vérifient la destination de ces marchandises jusqu’à leur lieu de stockage. Ceux-ci pour que la DGI au moment opportun puisse recouvrir les impôts.
Les questions d’éclaircissement posées par les participants ont permis aux uns et aux autres de mieux comprendre tous les contours de cette Loi des finances. Dans leur écrasante majorité, les associations religieuses ont bien compris les points qui animent ces derniers temps la polémique. A la fin de cette rencontre, le gouverneur de la Région de Maradi n’a pas caché sa satisfaction du fait que cette rencontre a permis à tous les participants de sortir de la salle au même niveau de compréhension de cette Loi des finances.

AT/SML/ANP/ Novembre 2017

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