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Affaire du Lieutenant Hambali : Pour la CNDH, aucune preuve d’atteinte à ses droits n’a été relevée
Publié le mardi 7 novembre 2017   |  Actu Niger


La
© Autre presse par DR
La commission nationale des droits humains (CNDH) du Niger


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COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA COMMISSION NATIONALE DES DROITS HUMAINS (CNDH)

La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a reçu à son siège le 26 septembre 2017, le père de Hambali Awal qui s’est entretenu avec les Commissaires.

Le 03 Octobre 2017, la CNDH a été saisie par Madame Hambali Leila Issa d’une plainte enregistrée sous le N°534 et qui faisait état d’atteinte à la vie de son mari.



Fidèle à sa mission de protection et de défense des droits de l’homme, la CNDH, a le 11 Octobre 2017 dépêché une mission d’investigation à la maison d’arrêt de Téra (Région de Tillabéri).

Il s’agissait pour cette mission de rencontrer les autorités carcérales, le détenu Hambali ainsi que toute autre personne susceptible de lui fournir des informations précises sur les évènements du 22 septembre 2017, dont a été le théâtre, l’Etablissement pénitentiaire de Téra.

Au terme de ses investigations, la mission tire les conclusions suivantes :

Que dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 septembre 2017, aux environs de deux (2) heures quarante trois (43) minutes, des coups de feu provenant de la maison d’arrêt de Téra ont effectivement été entendus ;

Que les coups de feu en question étaient l’œuvre du Garde Nationale qui était de faction, appuyé par un autre Garde, tous deux (2) tirant sur un détenu qui était d’un autre quartier que celui de Hambali et aperçu sur le toit entrain de s’évader ;

Que les tirs ne visaient aucunement le sieur Hambali Awal ; qu’en conséquence, on ne peut parler de tentative d’élimination physique de l’intéressé, telle qu’alléguée par sa femme dans sa plainte.

Il ressort également des investigations menées par la mission que :

L’intéressé ne vit pas « isolé » dans la mesure où il partage le même quartier avec quatre (4) autres personnes.

Dans la jouissance de ses droits, le détenu Hambali, à l’instar de ses co -détenus ne subit aucune restriction ou limitation en dehors de celles que commandent la sécurité et le bon ordre.

Aussi, la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) saisit cette occasion pour rassurer l’opinion nationale et internationale de sa ferme détermination à veiller à l’effectivité des droits de tous les citoyens et des étrangers vivant sur le territoire nigérien, dans le respect des lois et règlements en vigueur.

Ampliations :

CSC

Presse

Société civile

Ambassade des Etats Unies,

Ambassade d’Espagne,

Ambassade de France,

Ambassade d’Allemagne

ANDDH.

Fait à Niamey, le 30 Octobre 2017

Pour la Commission.

LE PRESIDENT

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