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La Journée africaine de la CEDEAO célébrée dans les universités guinéennes
Publié le jeudi 9 novembre 2017   |  Xinhua




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A l'occasion du 42e anniversaire de la création de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la Journée africaine de la CEDEAO a été célébrée mardi dans les universités guinéennes.

Cette célébration de la Journée de la CEDEAO au sein des universités guinéennes vise à informer et sensibiliser les étudiants, futures cadres du pays, sur des avancées enregistrées dans la réalisation de la vision 2020 de la CEDEAO, à travers une intégration des peuples de la sous région.

Placés sous le thème "vers une région paisible, vision 2020 de la CEDEAO", la rencontre avec les étudiants guinéens a mobilisé les membres du gouvernement, les ambassadeurs des pays membres de la CEDEAO accrédités en Guinée ainsi que des experts spécialisés sur les questions de l'intégration sous-régionale.

La représente résidente du bureau de la CEDEAO en Guinée, Mme Alapini Liliane, a noté qu'il y a 42 ans, en mai 1975, cette organisation sous-régionale a été créée dans le but de promouvoir la coopération économique et l'intégration régionale des économies des pays membres.

Mme Alapini a rappelé qu'avec la révision et la signature en juillet 1993 de ce traité, les pays membres de la CEDEAO ont exprimé leur désir d'approfondir le processus d'intégration et de coopération en matière de paix, de sécurité régionale, de stabilité sociale et politique et d'accélération du processus de développement économique des pays de l'Afrique de l'Ouest.

C'est dans cette logique que la représentante de la CEDEAO en Guinée a cité le lancement du projet d'autoroute Abidjan-Lagos, de la marche vers la création d'une monnaie unique et de l'adoption d'une carte d'identité biométrique et passeport CEDEAO dans les Etats membres.

"Malgré ces succès enregistrés, force est de constater qu'il reste encore de grands défis et la CEDEAO doit redoubler d'efforts pour surmonter et rattraper les retards", a dit Alapini Liliane, avant d'ajouter que ce retard se trouve au niveau du respect et de l'application des textes, protocoles additionnels et des directives communautaires.

Pour y parvenir, elle estime que la jeunesse africaine de la CEDEAO doit être au centre des préoccupations pour accompagner les projets de développement et d'intégration sous-régionale.

De nos jours plus de 65% des financements sont consacrés pour soutenir le développement des communautés dans l'espace sous-régionale à travers des projets sur la santé, l'éducation, les infrastructures routières, l'électrification, le commerce et le transport.

Avec une population estimée à plus de 300 millions d'habitants, la CEDEAO est une région où les questions de développement et d'intégration économique restent encore des défis majeurs qui s'imposent aux pays.

Au nom du gouvernement guinéen, le ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises Marc Yombouno a plaidé pour l'implication de toutes les couches sociales dans l'atteinte des objectifs répertoriés dans la vision 2020 de la CEDEAO.

Pour lui, l'intégration sous-régionale se butte encore sur des obstacles que les pays doivent pouvoir dépasser dans l'intérêt général des populations de l'espace sous-régional. Il en a cité les infrastructures, les questions de santé avec la propagation des maladies, les barrières douanières, les barrières linguistiques et les barrières monétaires.

Sur la question spécifique de développement global des pays de la sous-région, le ministre guinéen a défendu l'adoption d'un plan de développement économique et social intégré de la CEDEAO car, dit-il, "tous les pays ont presque les mêmes préoccupations et sont confrontés aux mêmes types de difficultés pour leur essor économique".

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