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Présidence de la République : La liste des conseillers du président Issoufou s’allonge
Publié le vendredi 10 novembre 2017   |  Actu Niger


Le
© Autre presse par DR
Le Président Issoufou Mahamadou a pris part lundi à Paris à une réunion de travail sur la crise migratoire


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De nouveaux conseillers au cabinet du Président de la République. Le chef de l’Etat a signé un décret daté du 30 octobre dernier, un décret portant nomination de six (6) nouveaux conseillers spéciaux.




Il s’agit pour l’essentiel de militants du MNSD Nassara de Seyni Oumarou qui vont donc rejoindre la longue liste des conseillers en service à la Présidence avec différents rangs protocolaires.

Selon les termes du décret, il s’agit de Mahamadou Zeti Maiga (MNSD, ancien gouverneur de Tahoua), Jules Ouguet (MNSD, ancien préfet-président de la Communauté urbaine de Niamey), Oumarou Hadari (MNSD, ancien ministre de la Culture), Said Abidine (MNSD, ex-conseiller de Tandja puis de Salou Djibo qui a fini par le démettre de ce poste), Abba Mallam Boukar (CDS, ancien gouverneur de Zinder et d’Agadez) et Kazelma Taya (PCP Chawara, affilié au MNSD et ancien ministre).

Les personnalités nouvellement nommées ont tous servi sous le président Tandja Mamadou même si le début de carrière politique remonte pour certains à la 1ere République sous Diori Hamani avant de prendre de l’envol au temps de la seconde République lorsque le MNSD était le parti-Etat.

Des politiciens en fin de carrière donc qui vont bénéficier des « avantages prévus par les textes » selon le décret présidentiel, ce qui pour beaucoup de nigériens va encore peser sur les maigres ressources budgétaires du pays.

La liste aurait dû s’allonger sauf que certains au sein du MNSD ont désisté comme l’ancien député Mounkaila Harouna. Selon d’autres sources proches de la présidence mais que nous n’avons pas pu encore confirmer, il ne s’agit pas des seules nominations auxquelles a procédé tout récemment le chef de l’Etat et qui vont rejoindre son cabinet.

C’est en pleine polémique sur la réduction du train de vie de l’Etat comme une des alternatives les plus crédibles pour contenir l’amenuisement des recettes budgétaires que sont intervenues ces nominations. Le président Issoufou n’entend visiblement pas, pour des raisons politiques certainement, toucher à l’équilibre de sa large majorité.

Alors que la nouvelle loi des finances en discussion actuellement à l’Assemblée va se traduire par l’instauration dès 2018 de nouveaux impôts et taxes ainsi que des mesures draconiennes de mobilisation des recettes fiscales, les citoyens réclament aussi une cure d’en haut pour que chacun puisse contribuer à l’effort collectif de sortie de conjoncture économique. Ce ne sont pas les postes budgétaires inutiles qui manquent, ce qui rend incompréhensible ces décisions imposées au peuple. Ajouter à cela les retards de paiement des salaires pour les contractuels de l’Etat ou de la bourse pour les étudiants, il y a de quoi s’attendre encore à une amplification du mécontentement général.

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