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Les rebelles tchadiens solliciteront la France pour éviter le transfert de leurs collègues arrêtés au Niger
Publié le mardi 14 novembre 2017   |  Niamey et les 2 jours


L’avocat
© Autre presse par DR
L’avocat des rebelles tchadiens arrêtés au Niger, Me Bernard Schmid


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(Niamey et les 2 jours) - Les trois rebelles tchadiens arrêtés au Niger continuent de recevoir le soutien de leurs collègues qui ne veulent pas de leur transfert vers le Tchad.

Samedi dernier à Paris, l’avocat des rebelles, Me Bernard Schmid, a annoncé qu’une lettre officielle sera adressée au ministère français des Affaires étrangères « les prochains jours » pour qu’il accorde une « protection diplomatique » aux rebelles.

Pour M. Schmid spécialisé dans le droit d’asile, deux des trois rebelles disposent d’un statut de refugiés en France et le troisième, un statut de réfugié en Egypte.

L’affaire remonte au 4 octobre dernier lorsque l’armée nigérienne a arrêté trois membres du Commandement militaire pour le salut de la République (Ccmsr), hostiles au pouvoir de Ndjaména. Parmi eux, le Président du Commandement, Mahamat Hassan Boulmaye.

Fin octobre, Niamey a fait part de son intention d’extrader ces rebelles à N’djamena, au nom de l’accord judiciaire qu’entretiennent les deux pays dans la lutte contre le terrorisme.

Une position que ne partagent pas les avocats des rebelles arrêtés. Pour l’un d’entre eux, Me Schmid, les membres du Ccmsr sont des opposants au régime tchadien et non des terroristes. Pour convaincre la France, l’avocat justifie sa position par le fait que le terrorisme est un crime puni de la peine de mort au Tchad. « Nous ne pouvons courir le risque qu’ils finissent comme Ibni Oumar Mahamat Saleh (allusion faite à l’ancien opposant tchadien enlevé et introuvable depuis 2008, ndlr).», confie-t-il à l’AFP.

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