Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Jeune Afrique N° 2971 du

Voir la Titrologie


  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Apatridie : la face cachée de la guerre contre Boko Haram
Publié le mardi 2 janvier 2018   |  Jeune Afrique


Visite
© AFP par ISSOUF SANOGO
Visite du Ministre de l`Intérieur Mohamed Bazoum dans un camp de populations déplacées près de Diffa
Ministre de l`Intérieur du Niger Mohamed Bazoum a visité un camp pour les populations déplacées près de Diffa le 16 Juin 2016 suite à des attaques par des combattants de Boko Haram dans la région .


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Forcées de fuir leur village face aux attaques de Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun, les populations se retrouvent souvent sans papiers, détruits ou perdus en quittant leur foyer. Sans moyen de justifier leur identité, ils risquent l’apatridie. Reportage au camp de déplacés internes de Zamaï.

« Je viens de Amchidé, au Cameroun (à trois kilomètres de la frontière nigériane) mais comme je n’ai pas de papiers d’identité, mon pays ne me reconnaît pas. Je suis exclue. On nous a envoyé dans ce camp avec mes enfants, maintenant on attend. » Comme près de 100 000 personnes dans l’Extrême-Nord du Cameroun, selon les estimations du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Kadija¹ risque de devenir apatride.

Sans document pour prouver sa nationalité, elle n’est reconnue par aucun État. À 45 ans, cette veuve et mère de deux enfants a dû fuir son village attaqué par Boko Haram il y a quelques années. S’échapper, tout quitter, en laissant derrière soi sa maison et ses papiers.
... suite de l'article sur Jeune Afrique


 Commentaires