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Assainissement des mœurs publiques : après la CAIMA "Maïboulala" dans les services douaniers
Publié le samedi 6 janvier 2018   |  La Nation


Douane
© Autre presse par DR
Douane nigerienne


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La fouille dans les affaires de la Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA) en ce début d’année 2018 n’est visiblement pas un simple fait de hasard. Aussitôt, ce coin fouetté que ‘’Maïboulala’’ charge en direction des services douaniers.
Il n’y a pas de un sans deux a-t-on coutume de dire. Cette formule vient d’être illustrée à nouveau. Alors même que l’affaire désormais appelée CAIMAGATE qui a vu la mise sous mandat de dépôt du Directeur Général de la CAIMA, Maïzama Gaya continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive en ce début janvier, voilà ‘’Maïboula’’ qui fouette les services douaniers. De quoi s’agit-il ? Il est question ici d’opérations frauduleuses dans laquelle seraient impliqués des douaniers de Maradi. Selon les premières informations distillées et relayées sur les réseaux sociaux et certains sites d’informations, tout serait parti de l’arrestation d’un opérateur économique de la région de Maradi pris dans la nasse d’une inspection diligentée sur les transactions douanières. Cuisiné et coincé, ce dernier n’aurait pas hésité à balancer ses complices parmi lesquels des douaniers en service dans la capitale économique. Et, c’est parti pour les interpellations en cours.
Ce n’est pas la première fois que l’opération « mains propres » vise les services douaniers au cours de ce second mandat d’Issoufou Mahamadou. Il y a moins d’un an de cela, plusieurs hauts responsables des douanes avaient séjourné derrière les barreaux dans la gestion des containers dits de FCFA avaient été recouverts au bénéfice du trésor public.

Pour cette fois, apprend-on de sources proches du Ministère des Finances et la hiérarchie douanière, les sanctions risquent d’aller au-delà des remboursements des manques à gagner causés à l’Etat. Comme quoi, les responsables des manquements risquent des peines d’emprisonnement ferme pouvant aller même à la révocation. Au niveau de l’administration publique nigérienne, les services des douanes ont une mauvaise réputation. Ils sont considérés comme les corrompus de cette administration. Cette accusation trouve son fondement dans le train de vie des douaniers qui est loin d’être justifié par leurs salaires et autres avantages que leur procurent leurs fonctions. Aussi, dans l’esprit du commun des Nigériens, être douanier est-il synonyme de richesse et de gabegie.

Oumarou Kané

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