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« Le Cames est l’instrument d’intégration le plus décisif » (PR Issoufou )
Publié le vendredi 26 janvier 2018   |  Niamey et les 2 jours




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Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) célèbre son 50ème anniversaire à Niamey. Du 18 au 25 janvier, plusieurs activités se sont enchaînées, dans la capitale nigérienne.

Durant son discours officiel, hier, le Président nigérien informe qu’il considère cette institution africaine comme « l’instrument d’intégration le plus décisif, car sa vocation concerne l’accumulation de ce que l’homme peut avoir de plus précieux : le savoir-faire et la connaissance, tous indispensables à la renaissance de notre continent».

Retraçant l’importance de ce Conseil, Mahamadou Issoufou déclare qu’il est le fruit d’une vision élargie de l’avenir de l’Afrique, qui met l’homme au-dessus des replis identitaires au sein de son pays, à l’échelle du continent et du monde ensuite.

Il a ensuite salué les innovations introduites au sein du Cames qui, pour lui, « sont indispensables pour assurer un enseignement de qualité et accroître l’attractivité des universités et institutions africaines dans un environnement mondial très compétitif et ouvert». Et de rajouter : « L’Afrique doit cesser d’être une simple consommatrice de produits et innovations développés par d’autres (…) C’est la condition nécessaire pour l’émergence et le développement du contient».

Le Cames fut créé, le 22 janvier 1968, sous l’impulsion du Président nigérien Diori Hamani et de ses pairs de l’espace francophone, sous l’appellation d’Organisation commune africaine et malgache (Ocam). Avec 19 pays membres, ses missions consistent à collecter et diffuser tout document universitaire ou de recherche, préparer les projets de conventions entre les Etats concernés dans les domaines de l’Enseignement supérieur et de la recherche et contribuer à l’application de ces conventions ; coordonner les systèmes d’Enseignement supérieur et de la recherche afin d’harmoniser les programmes et les niveaux de recrutement dans les différents établissements des pays membres.

Durant son discours, Mahamadou Issoufou a cité des intellectuels nigériens ayant marqué cette institution de leur empreinte. Ce sont le Professeur Abdou Moumouni, premier Africain agrégé en Sciences physiques et Chercheur émérite en énergie solaire, le Professeur Ba Boubacar, premier mathématicien africain diplômé de l’Ecole normale supérieure, ( célèbre et prestigieuse Ecole française de formation supérieure des enseignants et chercheurs), le Professeur Dan Dicko Dan Koulodo, éminent chimiste, premier responsable exécutif de l’Agence de coopération culturelle et technique (Acct) devenue aujourd’hui Organisation internationale de la francophonie (Oif).

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