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Lutte traditionnelle : Le ministre Kassoum tente de se racheter
Publié le mercredi 31 janvier 2018   |  L'Eclosion


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© Autre presse par DR
Lutte traditionnelle : Le ministre Kassoum tente de se racheter


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Le ministre en charge de la Jeunesse et des Sports Kassoum Moctar a présidé ce samedi 27 janvier 2018 dans les locaux dudit Ministère la cérémonie officielle d’installation du Comite national chargé de réflexion sur le Code du Sabre National de lutte traditionnelle. C est un comité qui est composé, outre des techniciens du Ministère des sports, des conseillers sports du président de la République et du Premier ministre, des représentants de l’université Abdou Moumouni de Niamey, de l’INJS, des journalistes sportifs, du Ministère de la renaissance culturelle et de 6 anciens lutteurs. Ce comité a pour principale mission d’identifier les différents problèmes techniques et organisationnels constatés dans la lutte traditionnelle, proposer des solutions ainsi qu’une date pour l’organisation d’un atelier de validation du nouveau Code de lutte dans notre pays. Pour se faire, ledit comité dispose d’un délai de 15 jours pour finaliser le travail. Ce comité vient ainsi en appui au Comité national de gestion de la lutte traditionnelle afin de dénicher les difficultés qui minent la pratique du Sport roi au Niger.


L’édition 2018 a été émaillée de plusieurs difficultés d’ordre technique et organisationnel. Un jury hésitant, un comité ad hoc nonchalant et quelques fois dépassé par la situation, des entraîneurs et techniciens régionaux qui ne maîtrisent pas totalement les contours de la lutte et un corps arbitral vieillissant et qui manque de formation. Ces aspects ont été relevés par les spectateurs et téléspectateurs du Niger comme de l’extérieur. Ils ont d’ailleurs attiré l’attention de qui de droit sur le danger qui guette la discipline. Le ministère veut, à travers ce comité, corriger toutes ces insuffisances pour une 40e édition digne du nom et bien réussie. Les moyens sont-ils mobilisés pour atteindre cet objectif ? Est-ce un comité de trop dans la gestion de nos disciplines sportives ? Est-il opportun ce nouveau comité ? Se dirige-t-on vers d’autres innovations ou un retour à la case de départ ? Difficile pour l’instant de se prononcer sur toutes ces questions mais la prochaine édition nous édifiera. Quoi qu’il en soit, les Nigé- riens ne voudraient plus revivre l’amère expérience de cette année marquée par une désorganisation extraordinaire et des débordements jamais égalés.

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