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La mobilisation ne faiblit pas contre la loi des finances et la gouvernance d’Issoufou
Publié le lundi 12 fevrier 2018   |  Actu Niger


La
© Autre presse par DR
La mobilisation ne faiblit pas contre la loi des finances et la gouvernance d’Issoufou


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La fronde de la société civile contre les dispositions fiscales de la loi de finances 2018, et de manière générale la gouvernance du régime d’Issoufou Mahamadou, ne faiblit pas. Ce dimanche 11 février, des milliers de citoyens ont manifesté à Niamey, Dosso, Zinder et Tahoua à l’appel du Cadre de concertation des actions de la société civile, un collectif d’organisation de la société civile (OSC).



A Niamey comme dans les principales villes du pays où le mot d’ordre de Journée d’actions citoyennes (JAC) a été respecté, les manifestants ont marché avant de tenir des meetings où des discours ont été tenus par les principaux responsables des OSC.

Aux récurrentes contre griefs contre « les dispositions antisociales de la loi des finances 2018 », « la présence des bases étrangères », « la mauvaise gouvernance et l’enrichissement illicite qui caractérisent le régime », les manifestants ont dénoncés les atteintes aux « acquis démocratiques », « la descente aux enfers dans les secteurs sociaux comme l’éducation ou la santé » ainsi qu’un « climat sociopolitique des plus délétères ». A ces revendications d’ordre général qui incluent des appels au président de la république pour réduire les charges de fonctionnement de l’Etat, des doléances à caractères locales ont été également exprimés par les manifestants à l’intérieur du pays.

La mobilisation sociale s’amplifie

La mobilisation s’amplifie donc et bien que certains estiment que les récurrentes manifestations de la société civile ne risquent pas, en l’état actuel des choses, d’ébranler le gouvernement, les organisateurs entendent maintenir la dynamique. Un nouveau rendez-vous est déjà pris pour le dimanche 25 février et pour les initiateurs du mouvement de contestation, l’objectif est de généraliser la fronde afin de faire plier le régime pour qu’il prenne enfin compte des « revendications citoyennes ».

A Niamey en tout cas et tout comme à Dosso, Zinder et désormais Tahoua et Tillabéry, le vent de contestation s’amplifie de plus en plus, porté par ailleurs par un contexte politique assez délétère. A Maradi, toutefois, la manifestation a été interdite pour la deuxième fois consécutive.

Pour la société civile, la mobilisation de plus en plus grandissante au fil des manifestations, est une preuve de la légitimité de son combat. Pour le régime, c’est plutôt l’expression d’une fronde télécommandée par l’opposition politique. En somme, des ingrédients pour un bras-de-fer qui s’annonce de longue haleine entre le régime « Guri » et la société civile d’autant qu’aucun signe de négociations ou même de prises de contact ne semble se profiler à l’horizon.

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