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Lutte anti loi des finances 2018 : combat social ou subversion ?
Publié le lundi 12 fevrier 2018   |  Tamtam Info


Hama
© Autre presse par DR
Hama Amadou, l`ancien président de l`Assemblée nationale au Niger


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L’annonce de la dernière sortie médiatique de l’ancien Président de l’Assemblée Nationale, Chef de File de l’Opposition, Président du MODEN/FA Lumana, Hama Amadou, accusé de supposition d’enfants et condamné à un an de prison pour faux et usage de faux, a suscité beaucoup d’espoir à certains de ses militants qui attendaient l’annonce de la date de son retour à Niamey, comme il l’avait fait sur la même chaîne de télévision en 2015. Malheureusement, cette fois-ci, l’enfant de terrible de Youri n’a annoncé que le désespoir et l’indignation dans un langage et esprit grégaire. En réalité cette sortie, de toute évidence, ne vise rien d’autre qu’une autre manœuvre subversive en cours.


Pour rappel, en 2015, Hama Amadou a annoncé son retour le 14 novembre 2015, sachant bien que dès son arrivée, il sera arrêté, pourtant les Nigériens savent qu’il a peur de la prison, sinon pourquoi il a fuit ? Mais les signes de complot étaient en ce temps clair. Les militants de Lumana ont inventé le slogan « Paris – Prison – Présidence » (3 P). En plus, partout c’est les rumeurs d’un Coup d’Etat en perspective. Ainsi, ils étaient convaincus que le 18 novembre 2015, le régime allait tomber.

Voilà une des raisons qui ont poussé Hama Amadou à quitter Paris pour Niamey et accepter d’aller en prison, malgré qu’il n’a cessé de dire le Président Issoufou va le tué, après le Président Baré et Tandja. Dans leur logique, le régime serait renversé par un groupe de militaire acquis à leur cause et des élections présidentielles anticipées seront organisées afin de donner le pouvoir à Hama Amadou. Cette tentative a échoué avec la vigilance de la Coordination et de la Direction Générale des Renseignements. Le rêve est devenu un cauchemar, Hama garde prison, certains de ses lieutenants du parti ont été arrêtés, emprisonnés poursuivis pour complicité dans la tentative du coup d’Etat avorté.

Le processus électoral va son train. Malgré les tapages médiatiques pour qu’il puisse bénéficier d’une liberté provisoire pendant les élections prétextant qu’il est candidat aux élections présidentielles, Hama Amadou reste toujours en prison. Désespéré et sans issu, le fugitif s’est rappelé de son ancienne méthode de la prison de Koutoukalé, la maladie suivie d’une crise. Tout cela pour échapper de la prison et reprendre son exil, parce que tous les complots et stratégies insurrectionnelles sont voués à l’échec. Le Président Issoufou Mahamadou passe au deuxième tour pour un deuxième mandat, des élections présidentielles.

Hama Amadou, sachant pertinemment le sale jeu qu’il a fait au parti MNSD-Nassara et son candidat Elh. Seini Oumarou aux élections présidentielles de 2011. Le candidat du Moden FA Lumana, Hama Amadou a trahi le protocole d’accord des partis politiques membres de l’Alliance pour la Réconciliation Nationale (ARN), dont elle est sa propre initiative, qui préconise tout candidat membre de cette alliance qui passe au second tour sera soutenu par les autres.

Mais, il n’est pas des habitudes, ni de la morale du MNSD-Nassara de rendre la mal par le mal, plutôt par le bien. C’est pour cette raison, le Président du parti Elh. Seini Oumarou, malgré les pressions internes et externes, il a pu convaincre ses interlocuteurs que le parti doit toujours honorer ses engagements. Mais, Hama Amadou sait après les élections présidentielles de 2016, victoire ou pas, une déclaration interviendra pour la fin de la COPA, et créer une nouvelle coalition et les partis politiques sont libre dans leur choix.

A cet effet, il sait bien qu’aucun parti politique n’a confiance en lui après tout ce qui s’était passé pendant les trois (3) ans de la coalition de l’opposition. Hama Amadou a réussi à quitté la prison sous le fallacieux prétexte qu’il doit aller à Paris pour suivre des soins. De son lieu de convalescence, Hama Amadou pilotait les activités de l’opposition. Ainsi, lors de la déclaration de la fin de la COPA, des insultes et autres intimidations des militants et partisans de son parti, Moden FA Lumana, ont été proférés à l’encontre des anciens leaders de la COPA. Hama Amadou a aussi mené des manœuvres sournoises pour déstabiliser les partis comme le MNSD-Nassara.

L’opposition politique est devenue une ‘’coquille vide’’ sans espoir. La lutte politique a échoué, malgré ses ramifications au sein de la société civile. Après cette épisode, aujourd’hui, vu que l’affaire des ‘’bébés importés’’ a pris une tournure internationale, où les enquêteurs du Nigéria ont séjourné à Niamey du 18 au 21 janvier 2018 pour le test ADN de sa femme, l’arrestation des enfants achetés et l’accompagnateur arrêté au Nigéria, qui a voulu leurs faire un passeport Nigérian et les amené en France, après que la justice Nigérienne a ordonné le retrait des enfants pour les placé dans des orphelinats de Niamey.

Le jugement en cassation risque de confirmer le jugement en appel par la faute de Hama Amadou, qui refuse de revenir pour aller en prison conformément aux textes en vigueur pour que la Cour de Cassation reçoit la requête, et que ses avocats n’ont pas aussi déposé leur mémoire jusqu’à dix (10) jours après la déclaration, et à la date de la clôture du dossier en instruction.

En plus, sur le plan politique et social, sous le fallacieux prétexte de la loi des finances 2018, pendant que la société civile a lancé un mot d’ordre d’agitation permanente chaque deux semaines, de son côté le Front de l’Opposition Indépendante (FOI) projette des settings, y compris nocturnes, et quand au groupe parlementaire de l’opposition Zam zam, il a choisi d’aller à l’intérieur du pays pour mobiliser les populations y compris par intoxication afin de créer un climat politique délétère pour le pays, en attendant l’annonce des action des partis non affiliés qui se sont sympathisés avec le parti de Hama Amadou.

Pour les actions de la société civile, après l’échec de la lutte des syndicats du secteur de l’éducation, ne sont pas loin des ramifications du climat d’insurrection que l’opposition souhaite, sinon comment comprendre cette coïncidence. En plus, il faut rappeler, il y a parmi eux celui qui a annoncé que c’est lui qui va remplacer le Président Mahamadou Issoufou à la Présidence de la République. Par comment ?

Puisqu’en répondant à une des questions du journaliste par rapport au dépôt de sa candidature aux élections présidentielles de 2021, il a affirmé lui, il n’a pas dit qu’il va déposer sa candidature, mais il sera le remplaçant du Président actuel, le moment venu tout le monde le saura. Si pour certains groupes de la société civile lutte pour amener Hama Amadou au pourvoir, pour d’autre, ils font leur propre combat politique sous couvert de la société civile.

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