Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Niger : La réponse des manifestants anti Loi de Finance
Publié le vendredi 16 fevrier 2018   |  Agence de Presse Africaine


Un
© Autre presse par DR
Un homme tenant une pancarte sur laquelle on peut lire "Non à la loi de finance" au cours d`une manifestation contre la loi de finance 2018, le 29 octobre 2017 à Niamey.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Cadre de concertation et d’actions citoyennes de la société civile nigérienne, opposée à la Loi de Finance 2018, a rendu publique, ce jeudi, une déclaration en réponse à celle rendue publique hier, la veille par les partis membres de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN, majorité au pouvoir), accusant ces derniers de vouloir déstabiliser le régime et les institutions issues des élections de l’année 2016.

Selon la société civile, la déclaration de la MRN est tout simplement venue apporter la preuve que les manifestations populaires, répétitives, qu’elle organise, dérangent au plus haut point.

C’est pourquoi, ce collectif se dit non seulement convaincu de la justesse de la lutte qu’il mène, tout en rappelant que les organisations de la Société civile ont, non seulement le devoir d’agir contre toute politique gouvernementale, « tendant à aliéner la souveraineté du pays et à mettre en péril les droits constitutionnels».

Mieux, poursuit le collectif, si celles-ci le jugent nécessaire, elles ont le droit, « de former ouvertement des coalitions avec des partis politiques autours d’objectifs communs », comme il en a d’ailleurs été ainsi, dans un passé récent avec les partis politiques de l’actuelle majorité.

Le collectif de la société civil s’est une fois de plus insurgé contre la suppression de la TATIE qui, à en croire la MRN n’est appliquée qu’au Niger et dont la suppression devrait induire un élargissement de la couverture téléphonique et un accroissement des recettes fiscales de l’Etat.

Sans ambages, le collectif maintient que la TATIE est bel et bien prélevée dans la plupart des pays de la sous-région, « et sa suppression au Niger est intervenue à la suite de manœuvres et de négociations de couloir menées par le Directeur général de Orange… »

Tout en appelant les partis membre de la majorité présidentielle à se ressaisir et, « à encourager leur chef suprême à traiter de façon responsable les revendications légitimes des citoyens et des organisations de la société civile au lieu de continuer à distiller des discours mensongers et d’agiter l’épouvantail du complot… », le collectif a confirmé la tenue de la prochaine Journée d’actions
citoyennes prévue pour le 25 février 2018. Soit une semaine avant la manifestation prévue pour par la MRN, le 4 mars prochain, en vue de
soutenir les actions du Chef de l’Etat.

 Commentaires