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Trafic de bébés au Niger: délibéré repoussé au 11 avril
Publié le jeudi 1 mars 2018   |  AFP


Procès
© Autre presse par DR
Procès au Niger sur un trafic de bébés


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La cour de cassation du Niger a repoussé au 11 avril son délibéré prévu mercredi sur le pourvoi de l'opposant Hama Amadou, condamné à un an de prison pour un trafic de bébé, a constaté un journaliste de l'AFP.

"La cour donne acte à Me Souley (l'avocat de Hama Amadou arrivé deuxième à la présidentielle de 2016) de l'exception d'inconstitutionnalité par lui soulevé (et) proroge le délibéré au 11 avril 2018", a déclaré la Cour dès l'ouverture de l'audience mercredi à Niamey.

Le 31 janvier, Souley Oumarou, l'avocat de M. Amadou, avait soulevé devant cette cour "une exception d'inconstitutionnalité" après qu'elle eut décidé de ne pas statuer sur le pourvoi au motif notamment que l'opposant n'est pas encore incarcéré pour purger sa peine.

L'avocat avait alors estimé que la loi visée par la cour "n'est pas conforme à la Constitution du Niger" et lui a donc demandé de surseoir au jugement jusqu'à ce que la cour constitutionnelle tranche. La décision de la cour constitutionnelle "doit intervenir dans un délai de 30 jours", stipule la Constitution nigérienne.

Hama Amadou, ancien Premier ministre et ex-président du Parlement, qui vit à l'étranger, avait été condamné par contumace à un an de prison en mars 2017 par la cour d'appel pour "recel d'enfant" dans un trafic international de bébés. Ses avocats avaient décidé de se pourvoir en cassation.

Le 13 mars 2017, la Cour d'appel de Niamey avait condamné à un an de prison ferme une vingtaine de personnes impliquées dans cette affaire dont une des épouses de M. Amadou.

Elles étaient notamment poursuivies pour "supposition d'enfants", un délit consistant à attribuer la maternité d'un enfant à une femme qui ne l'a pas mis au monde. Toutes ont été condamnées pour avoir participé à un trafic de bébés qui aurait été conçus au Nigeria puis amenés au Niger via le Bénin.

Ecroué durant quatre mois à son retour d'exil le 14 novembre 2015, Hama Amadou avait été évacué d'urgence pour raisons de santé le 16 mars 2016 en France, quelques jours avant le second tour de la présidentielle remportée par le sortant Mahamadou Issoufou.

L'opposant dénonce un procès "politique" dans cette affaire qui empoisonne le climat le climat politique nigérien depuis trois ans.

Si la cour de cassation confirme sa condamnation, Hama Amadou risque de perdre son droit de se présenter à l'élection présidentielle de 2021.

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