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Deuxième semaine de grève illimitée pour les enseignants chercheurs de Niamey
Publié le jeudi 1 mars 2018   |  Agence de Presse Africaine


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Université de Tahoua


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Les Enseignants chercheurs de l’Université Abdou Moumouni de Niamey entament ce mardi, leur deuxième semaine de grève illimitée, en vue d’exiger la dissolution de la Commission des affaires sociales et de l’ordre (CASO).

Ils accusent certains membres de cette structure, un démembrement de l’Union des étudiants nigériens de l’Université de Niamey (UENUN), d’avoir agressé et tenté d’enlever l’un des leurs, début février.

Les faits se sont déroulés le 7 février dernier, lorsqu’une altercation a opposé un enseignant-chercheur et quelques éléments de la CASO, structure censée jouer la police au niveau du campus universitaire.

L’enseignant en question aurait, selon les étudiants, tenté de passer outre une barrière érigée pour stopper les véhicules des particuliers afin de permettre aux bus de transport des étudiants de manœuvrer pour sortir du Campus.

Ces derniers l’accusent même d’avoir foncé sur eux, blessant heurtant l’un d’entre avant de se réfugier dans la faculté la plus proche.

Une version quelque peu contestée par l’enseignant en question qui, dans un rapport transmis au Recteur de l’Université et dont APA s’est procuré une copie, affirmait avoir été pris à partie par la CASO parce qu’il aurait refusé de bougé son véhicule qui, à son sens ne gênait nullement le passage des bus.

C’est par la suite que les étudiants sont venus vers lui, tentant
d’arracher la clé du véhicule et de l’en extraire. C’est face à cette menace « sérieuse », que celui-ci dit avoir lancé sa voiture pour s’arracher de leur emprise et rejoindre son bureau d’où ils l’ont rejoint et tenté de l’enlever.

Suite à cet incident, le Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur (SNECS), section de Niamey, a lancé un mot d’ordre de grève illimité, exigeant la dissolution de la CASO et l’interdiction de toute autre structure similaire de même que l’identification et l’exclusion de l’UAM des étudiants identifiés comme agresseurs de l’enseignant en question.

Pour l’heure aucune autorité rectorale ou académique ne s’est prononcée sur la question à part quelques acteurs de la société civile où d’anciens leaders étudiants qui en appellent à la retenue de part et d’autres.

Qu’à cela ne tiennent, les Professeurs poursuivent leur grève tandis que les étudiants, tout en se disant disposer au dialogue, excluent, toute idée de dissolution de la CASO.

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