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Le président du G5 Sahel, Issoufou Mahamadou condamne les attaques « lâches et barbares » à Ouagadougou
Publié le dimanche 4 mars 2018   |  Xinhua


SEM
© Autre presse par DR
SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République, chef de d’état du Niger


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Le président nigérien et président en exercice du G5 Sahel, Issoufou Mahamadou, a condamné « fermement les attaques lâches et barbares » qui ont visé vendredi Ouagadougou, la capitale burkinabè.

En effet, Ouagadougou a subi plusieurs attaques terroristes vendredi qui ont ciblé particulièrement l’ambassade de France et l’état-major général des armées burkinabè. Le bilan officiel provisoire fait état de huit assaillants « neutralisés », et autant d’agents des forces de sécurité tués.

Dans un communiqué, Issoufou Mahamadou dit suivre « avec une attention particulière l’évolution de la situation à Ouagadougou ». Il salue la réaction « énergique et salvatrice » des forces de défense et de sécurité du Burkina Faso et des pays alliés et exhorte « à la vigilance accrue » dans tous les Etats.

Pour lui, ces attaques ne feront que « renforcer la détermination exprimée notamment le 6 février 2018 à Niamey par tous les Etats membres du G5 sahel, leurs amis et toute la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme ».

Le président du G5 Sahel saisi l’occasion pour réaffirmer son engagement « à tout mettre en oeuvre en vue de consolider et de faire fonctionner la synergie opérationnelle entre les forces de défense et de sécurité des Etats membres de G5 Sahel , leurs alliés et l’ensemble de la communauté internationale ».

Il a, par conséquent, exhorté fortement tous les Etats, toutes les organisations internationales, en particulier l’Organisation des Nations Unies « à soutenir la force conjointe du G5 sahel dans ses missions de lutte contre le terrorisme et les crimes organisés ».

Ces attaques terroristes interviennent une semaine seulement après la Conférence internationale de haut niveau sur le Sahel, tenue à Bruxelles, en Belgique, afin de trouver des fonds supplémentaires pour achever le financement de la force conjointe du G5 sahel, et moins d’un mois après l’arrivée à la tête de l’organisation du président Issoufou Mahamadou.

Cette force, rappelle-t-on, est née de la volonté des chefs d’Etat de la Mauritanie, du Mali, du Tchad, du Burkina Faso et du Niger, pour effectivement faire face à la recrudescence des attaques terroristes meurtrières et dévastatrices perpétrées par les mouvements djihadistes et autres terroristes notamment dans les pays riverains du bassin du Lac Tchad, au Mali et dans les Etats voisins dont le Burkina Faso.

Xinhua

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