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Deux ans à la tête de l’Etat : obligations de resultats
Publié le vendredi 5 avril 2013   |  l'expression


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© AFP par DR
Le Chef de l’Etat, Issoufou Mahamadou


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Le 7 avril 2013, le président de la République Issoufou Mahamadou soufflera ses deux années à la tête de l’Etat du Niger. Deux années au cours desquelles les avis sont diversement appréciés, car beaucoup d'observateurs de la scène politique nationale, le régime cherche toujours son réel envol, pour d’autres des progrès significatifs ont été réalisées dans plusieurs domaines.

Pour ceux qui soutiennent ses réels progrès malgré que le régime de la 7ème république a hérité d’une situation difficile (économique, alimentaire, sécuritaire) le pouvoir de Zaki se maintient à la satisfaction générale de l’ensemble des nigériens. Le projet Tazartché de l’ex président Tandja Mamadou qui a poussé la communauté internationale à suspendre le Niger entrainant le coup d’Etat du général Djibo Salou n’ont pas permis à la 7ème République d’avoir un héritage confortable. A tout ceci vient s’ajouter l’insécurité alimentaire, nos populations ont été durement effectuées et l’Etat a débroussé plus d’une centaine de milliards pour pouvoir juguler cette crise alimentaire.

Aujourd’hui la famine a pu être maitrisée sur l’ensemble du territoire national. Mais beaucoup d’efforts restent encore à consentir car pour les pays sahéliens dont font partie le Niger, chaque année des situations similaires se reproduisent. Tout dépend de la pluviométrie. Concernant la situation sécuritaire à l’intérieur du pays, l’Etat a su garder cet acquis malgré les menaces de Boko Haram au Nigéria notre grand voisin, la situation en Libye, la guerre au Mali,. les forces de défense et de sécurité du pays continuent à sécuriser nos populations malgré leur peu de moyens. C’est le lieu ici de demander aux autorités de la 7ème République de tout mettre en oeuvre pour doter davantage nos vaillantes forces de sécurité, car a-t-on coutume de dire la sécurité n’a pas de prix.

La situation économique, le régime de la 7ème République a hérité des marmites vides, la transition de Djibo Salou, il ne faut pas se dévoiler la face a tout dévaster à son passage. Le régime de Issoufou a hérité des caisses du trésor national complètement vidées d’où l’exigence de la société civile et d’une bonne partie de nos hommes politiques d’un audit de la transition de Djibo Salou. Cette situation économique dégradante du pays se fait sentir dans tous les domaines, l’argent ne circule pas dans le pays, mais pour les autorités de la 7ème République c’est une autre manière de gérer.

Il faut gérer dans la transparence en contrôlant l’octroi des marchés, éviter les fausses factures, les surfacturations, gérer autrement le Niger en évitant les errements des régimes antérieurs. Un autre domaine dont le régime est en train de pêcher, c’es la question de l’éducation. Cette année la situation scolaire est préoccupante, nos enfants ne vont pas à l’école compte tenu des multiples grèves des enseignants regroupés au sein du CEPRASE, d’un autre côté aussi le manque de classes, des tables bancs, des matériels didactiques et des enseignants font en sorte que dans beaucoup de localités l’éducation de nos enfants est un vain mot.

Pour d’autres observateurs nigériens le régime de la 7ème République fait des réels progrès pour améliorer les conditions de vie des populations nigériennes dans le domaine économique, la gestion actuelle en évitant de jeter l’argent par la fenêtre est une très bonne chose. La manière dont les régimes antérieurs ont géré l’argent public doit être évité, l’orthodoxie doit être de mise, un contrôle rigoureux doit être fait dans la passation des marchés publics. les salaires sont payés à temps, toutes les dépenses de souveraineté sont tenues. Dans le domaine de la santé des progrès significatifs ont été faits pour améliorer la santé de nos populations. Après deux ans à la tête de l'Etat, Issoufou Mahamadou doit remanier le gouvernement de Brigi Rafini.

Pour beaucoup de nigériens l’actuelle équipe gouvernementale ne peut pas engager véritablement les nigériens dans le programme de renaissance du président Issoufou. Il est grand temps que certains ministres quittent leurs postes pour que d’autres font leur entrée, ce qui est sûr, il existe dans cette équipe gouvernementale des hommes et femmes valables qui se sont faits distingués. Depuis leurs nominations ils n’ont ménagé aucun effort pour mener à bien leurs missions, ils suivent à la lettre les instructions de leurs cahiers de charge, les nigériens dans leur grande majorité pensent qu’ils doivent être reconduits à leurs postes. Parmi ces hommes et femmes valables l’on peut aisément citer le ministre de la Santé publique Soumana Sanda, un homme de terrain, il est sur tous les fronts.

Il entretient de très bonnes relations avec ces partenaires sociaux, les partenaires techniques et financiers de son département ministériel. Soumana Sanda en réalité a donné tout ce qu’il faut pour le bonheur des nigériens, puis au président de la République qui lui a fait confiance en le nommant à ce poste. Le ministre d’Etat Amadou Boubacar Cissé depuis sa nomination au poste du ministère du plan, beaucoup d’accords de financements avec des partenaires techniques et financiers ont été signés. L’on peut citer le financement du barrage de Kandadji, et récemment encore le financement du programme de développement économique et social du Niger (PDES).

Le ministre des transports Ibrahim Yacouba, ce dernier a fait du dialogue social son credo en atteste les différents accords signés avec les syndicats du secteur des transports et récemment encore la parfaite organisation du Hadj 2012. Tous les pèlerins nigériens ont été ttransportés saint et sauf sur les lieux saints de l’islam. Il a redonné confiance aux agences de pèlerinage en résolvant l’épineux problème de transport. Le ministre de l’Insertion professionnelle Mme N’Gadé Nana Hadiza Noma Kaka, cette dernière a fait de l’insertion professionnelle dans notre pays une réalité. Aujourd’hui le domaine est bien connu tant sur le plan national qu’international avec les accords de financements signés.

Elle entretient de très bonnes relations avec ses partenaires, Mme Nana Hadiza Noma Kaka en réalité est une battante à la tête de ce ministère dont elle a la charge. L’on peut citer encore d’autres dont celui de la Défense nationale, Karidjo Mahamadou, le ministre de l’urbanisme Abdoul Karim Bako, c’est lui de l’élevage Elhadj Mahamane ousmane Mahamane, le ministre de la justice Marou Amadou, le ministre d’Etat Omar Ladan Tchiana et celui de la communication Labo Bouché.

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