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La Première Dame, Dr Malika Issoufou promue Ambassadrice de bonne volonté à New York
Publié le lundi 19 mars 2018   |  Tamtaminfo News


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© Autre presse par DR
La 1ère Dame du Niger, Dr Malika Issoufou


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La Première Dame, Dr Malika Issoufou a été promue Ambassadrice de bonne volonté à New York, vendredi 16 Mars 2018, par la réunion des ministres en charge du genre de 15 pays membres de la CEDEAO pour son engagement dans la Lutte contre la fistule obstétricale en Afrique.


C’est un très grand honneur et une fierté pour le Niger, car cette distinction est une reconnaissance des multiples actions humanitaires entreprises par la Première Dame.

On se rappelle que, Dr Lalla Malika Issoufou est marraine de plusieurs associations agissant dans le domaine de la santé : la lutte contre le cancer, la Campagne africaine pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale (CARMMA), la lutte contre la drépanocytose, la lutte contre les fistules obstétricales, etc.

En octobre 2011, elle a créé la Fondation Tattali Iyali (Tattali Iyali signifie en haoussa «Bien-être de la famille»). Cette fondation sert à promouvoir des actions pour la santé et elle est partenaire de plusieurs associations et ONG dont l’Association des Nigériens de Belgique (ARNIBEL), la Fondation Chirac et d’Atef Omais, la Fondation de la Princesse Lalla Salma du Maroc. Avec ces partenaires, Tattali Iyali a réalisé plusieurs actions dans le domaine de la santé, mais aussi dans les domaines de l’énergie et de l’accès à l’eau potable au Niger.

En octobre dernier, elle a organisé une importante rencontre régionale dénommée « Forum des PREMIERES DAMES de la CEDEAO ».

L’objectif global de ce forum est de renforcer l’engagement politique des Premières Dames des pays membres de la CEDEAO autour des solutions opérationnelles à mettre en oeuvre dans les 15 pays membres sur l’ensemble des trois thèmes proposées pour cette rencontre régionale d’une part ; mais aussi de faire des Premières Dames de la CEDEAO, des Ambassadrices visibles et dédiées pour chacune des thématiques majeures en matière de Genre et enfance dans l’Espace Ouest Africain.

La fistule obstétricale, souvent méconnue de la majorité de la population, se manifeste par une perte incontrôlée d’urines et/ou de selles due à une perforation de la paroi entre le vagin et la vessie ou le rectum, entrainant ainsi des infections urinaires ascendantes et de mauvaises odeurs.

La fistule survient durant les accouchements prolongés, compliqués et sans assistance médicale.

Elle touche particulièrement les jeunes femmes de 15 à 24 ans et les femmes en âge avancé lors de leurs derniers accouchements et vivant surtout en milieu rural. Cette maladie affecte près de deux millions de filles et de femmes dans le monde.

Dans les pays en développement, il est enregistré annuellement 50 000 à 100 000 nouveaux cas de fistules.

Plus de deux millions de femmes vivent avec une fistule obstétricale non-traitée, dont une grande partie en Afrique de l’Ouest.
C’est précisément pour mettre fin à cette situation que les Premières dames des pays membres de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont décidé, en se réunissant à Niamey, la capitale du Niger, de pousser un cri d’alarme relayant les cris de détresse des victimes de cette infirmité.

Il faut rappeler sans relâche que la plupart des femmes vivant avec ce handicap sont des jeunes et des adolescentes données précocement en mariage sans leur consentement.

« Je voudrais saisir cette occasion pour leur souhaiter une bonne et prompte guérison, tout en leur assurant que l’ensemble des premières dames de la Cedeao ne ménageront aucun effort pour renforcer la lutte contre ce fléau.

De même, je réaffirme l’engagement de la Fondation Tattali Iyyali à contribuer à l’éradication de cette pathologie. Une éradication qui répond à l’appel du nouvel ordre mondial à travers les Objectifs du développement durable (ODD) dont l’objectif 3 stipule « le bien être pour tous d’ici l’horizon 2030 ».

Aucune femme ne devrait endurer un tel problème de santé alors qu’il peut être évité et traité ».

Voilà en substance ce que disait Dr Malika Issoufou dans une de ses nombreuses paidoiries contre ce fléau.

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