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Affaire ASUSU SA : les vérités gênantes
Publié le samedi 24 mars 2018   |  Nigerdiaspora


Réki
© Autre presse par DR
Réki Djermakoye, La directrice générale de ASUSU S.A


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Jamais dans ce pays, politique et famille, politique et vie privée n’ont été mêlées si ce n’est sous la Renaissance des petits camarades staliniens. Cherchant sans la manière, le moyen de la spolier, ne trouvant pas de complice dans le sale boulot, on persécute une dame à qui, on veut arracher son « Bébé ». Du reste, ils en sont coutumiers. Au figuré, comme au propre, les bébés n’ont aucun droit. On peut se rappeler, pendant que personne ne réclamait dans le monde ces enfants supposés achetés dont la fresque a marqué la vie politique nationale, les Renaissants avaient eu l’idée maléfique de les retirer de leurs familles pour les envoyer dans des orphelinats. Mais comme nous sommes dans un pays d’hypocrisie, personne, encore moins les organisations de droit de l’homme, n’avaient dénoncé un tel acte aussi inhumain que criminel. Depuis des jours, ASUSU SA est sous les feux de l’actualité. Et enfin, la Directrice Générale de l’institution de la micro-finance, est sortie pour donner un point de presse par lequel, elle donnait de manière technique sa version des choses. Et on aura compris que le harcèlement a commencé depuis une certaine date qui pourrait avoir des imbrications ailleurs, notamment dans le champ politique. Mais dans tout ce qui arrive à son Institution, l’on retient essentiellement deux choses : la volonté de la tutelle à la pousser à démissionner de son poste, pour imposer un autre à qui n’appartient pas la banque en question. Est-il moral, de vouloir arracher à un autre son bien qu’il a bâti pendant de longues années, pour vouloir le récupérer. C’est du gangstérisme d’État et dans un État de droit, de tels comportements ne peuvent avoir droit de cité. Et le Juge l’a bien compris pour refuser de cautionner cette ingérence inadmissible. La deuxième chose – et c’est ce qui choque – est de dire à la Directrice, d’aller informer ses parents et son épouse qu’on lui a demandé de démissionner. Quel lien ? Son travail peut-il avoir de relation quelconque avec sa vie d’épouse, d’enfant d’une famille ou d’une autre ? Il est assez regrettable que nos princes tristement roses ne sachent pas faire du discernement pour gérer administrativement et politiquement sans avoir à impliquer l’homme privé, la famille. Que faut-il alors comprendre ? Pour quel intérêt devrait-elle aller le dire à son époux ? On aurait cru à un jeu d’enfants, franchement puéril. Et ce sont de tels hommes qui ne sont pas capables d’élévation qui nous gouvernent.

Dans l’espace de la Renaissance, l’on a comme l’impression qu’il y a des électrons libres qui ont eu le droit de faire ce qu’ils peuvent, d’agir à leur guise, à user de leur toute puissance, pour brimer un autre, et s’il le faut le dépouiller de ses biens. Et le magistrat suprême ne peut pas regarder faire, surtout quand il s’agit d’actes aussi vils qui entachent sa gestion et l’image de sa gouvernance. Fautil d’ailleurs croire, ainsi que l’avait dit Feu Issoufou Bachar, qu’il ne faut pas plaindre ces « enfants » gâtés de la Renaissance, parce qu’ils ne feraient que ce qui plait au boss ? Notre pratique politique est tombée si bas. Il revient au Président Issoufou de l’anoblir…

WALÉ.

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