Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

« La marche de ce dimanche reste et demeure interdite et la loi sera appliquée dans toute sa rigueur » avertit le gouverneur de Niamey
Publié le dimanche 25 mars 2018   |  Actuniger.com


Seydou
© Autre presse par dr
Seydou Ali Zataou


 Vos outils




Le gouverneur sortant de la région de Niamey, Seydou Ali Zataou, a animé un point de presse qui a été relayé par la télévision publique dans son journal du soir de ce samedi 24 mars. Dans son point de presse, le gouverneur sortant a mis en garde les trois organisations de la société civile (AEC, MPCR et Croisade) qui ont fait la demande de manifester ce dimanche 25 mars. Seydou Ali Zataou a rappelé aux organisateurs que « l'interdiction de ladite manifestation reste et demeure et que la loi sera appliquée dans sa vigueur contre les contrevenants ».



Le gouverneur a également expliqué que c’est le contexte sécuritaire ainsi que le créneau temporel choisi par les organisateurs qui a poussé les autorités à interdire la marche pour « la sécurité des manifestants eux-mêmes ». Estimant que c’est « un sit-in qui n’en est pas un mais plutôt un sit-out », Seydou Ali Zataou a souligné que « le maintien de l’ordre public, qui est un devoir des autorités légales, n’est pas compatible avec la tenue de manifestations de rue dans la nuit ». Par ailleurs, il a estimé « qu’aucune police du monde n’a la capacité d’encadrer une manifestation de rue ». Et après ce qui s’est passé récemment notamment l’attaque terroriste de Goubeye à 40 kilomètres de Niamey, « les autorités ont décidé d’interdire pour le moment toutes les manifestations de rue ».

« La manifestation de demain interdite, tout trouble à l’ordre sera imputé aux responsables de ces trois organisations » a encore martelé le gouverneur sortant qui a avertit que « la loi sera appliquée dans toute sa rigueur ».

La journée de ce dimanche s’annonce donc à hauts risques pour les habitants de la capitale. Malgré l’interdiction du président de la Délégation spéciale, le Collectif de la société civile a décidé de maintenir sa manifestation au motif que « nul n’est tenu de respecter un ordre manifestement illégal ». Pour la société civile, les arguments sur lesquels se basent les autorités pour interdire la manifestation qui est droit constitutionnel, sont « fallacieux » puisque d’autres manifestations publiques ont été parallèlement autorisées.

 Commentaires