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Niger/Fermeture de la TV et Radio LABARI Réaction des éditeurs de la presse africaine
Publié le mercredi 28 mars 2018   |  Liberation-Niger


Echanges
© aNiamey.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Echanges croisés entre journalistes et communicateurs ouest-africains autour du phénomène de la dégradation des terres
Lomé, du 3 au 7 octobre 2016. Hôtel IBIS. Atelier sous-régional de renforcement des capacités des hommes et femmes de média et de communicateurs sur la thématique de Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE) dans les pays SAWAP (Programme de la Banque Mondiale/FEM pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest -Sahel and West Africa Programme-). Atelier pratique s`inscrivant dans le cadre de la mise en oeuvre du BRICKS (Projet de Renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances) par le CILSS, l`OSS et l`UICN-PACO.


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Le Forum des éditeurs africains (TAEF) condamne avec la dernière rigueur la fermeture par les autorités nigériennes de la télévision et la radio LABARI le dimanche 25 mars 2018.

Le Forum des Editeurs africains informe que le dimanche 25 mars 2018, vers 20h GMT, la police a ordonné l’arrêt de diffusion de la chaine indépendante nigérienne, LABARI (radio et TV), basée à Niamey pour avoir refusé de fournir l’enregistrement du journal du soir qui venait de prendre fin.
La police réclamait, ainsi, un enregistrement relatif à une intervention de Me LARWANA ABDOURAMANAN, avocat et acteur de la société civile venu commenter les échauffourées de l’après-midi entre forces de l’ordre et manifestants à Niamey. Il faut dire qu’une coalition des organisations de la société civile organise depuis 3 mois des manifestations publiques à Niamey et dans plusieurs autres villes du Niger pour exiger la révision de la loi de finances 2018 jugée antisociale. Les responsables municipaux de Niamey, Maradi, Zinder et Tahoua avaient interdit les manifestions de dimanche dernier, mais les organisateurs ont bravé cette interdiction car la loi fondamentale leur donne ce droit.
Malgré l’arrestation de l’avocat activiste par des officiers de police juste à sa sortie du studio, un commissaire de police a demandé l’enregistrement que les journalistes ont refusé de remettre car la procédure voudrait que ce soit le CSC (Conseil supérieur de la Communication-organe de régulation) qui écrive à l’organe pour obtenir copie.
C’est face à ce refus légal qu’il a été donné ordre de fermer la TV et la radio. A ce jour des éléments de la garde nationale bloquent l’entrée de LABARI et personne ne peut accéder aux locaux. Le Directeur général de LABARI Ali Idrissa a été déféré ce mardi à la prison de Filingué à 180kilomètres de Niamey. Il fait partie des leaders de la contestation.
Le Forum des éditeurs africains condamne ces atteintes graves à la liberté d’expression, exige la liberté des confrères et activistes détenus, et la réouverture immédiate de la radio et télévision LARABI.
Le Forum des éditeurs africains (TAEF) appelle les autorités nigériennes au respect des textes relatifs à la liberté d’expression et de la presse, particulièrement ceux relatifs à la déclaration de Table Mountain qu’elles ont signé.



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