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Bilan de l’an 7 du Président de la République : la question du G5
Publié le jeudi 5 avril 2018   |  Tam-tam info News


4ème
© AFP par BOUREIMA HAMA
4ème conférence des chefs d’état du G5 SAHEL
Les chefs d`Etat des cinq pays du G5 Sahel ont assisté à une réunion sur le financement d`une force interarmées sans précédent pour combattre le djihadisme dans leur région vulnérable., ce mardi 6 février 2018 à Niamey.


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Alors il faut dire qu’au niveau du G5 Sahel nous avons créé ce qu’on appelle un fonds fiduciaire qui est destiné à accueillir toutes les contributions des partenaires. Il est également prévu au niveau du G5 Sahel, la mise en place de deux comités : un comité de soutien et un comité de contrôle dont sont membres toutes les organisations et tous les pays contributeurs. Je crois que tous les partenaires ont accepté ce mécanisme. Par conséquent on n’a aucun problème avec aucun partenaire.

Boko Haram et les femmes de Nguélewa.

Alors, on dit que le gouvernement n’a rien fait. Dès qu’il a appris l’enlèvement des femmes et filles de Nguélewa, il a pris des mesures pour retrouver ces femmes qui ont été enlevées. Donc cela est en cours. Les efforts continuent. Et de manière générale, comme vous le savez, les forces nigérianes, camerounaises, tchadiennes et nigériennes rassemblées au sein de la force mixte multinationale sont en train d’infliger des défaites à BokoHaram. Donc il n’est pas exclu que nous arrivions à une victoire contre BokoHaram sur le plan militaire. Mais cela bien sûr ne suffira pas.

Il va falloir penser également pour le bassin du Lac Tchad aux questions de développement. Et pour cela nous avons au niveau de la CBLT mis en place un plan de développement quinquennal. Il est prévu également ce grand projet de transfert des eaux du bassin du Congo vers le Lac Tchad. Donc nous progressons sur les deux tableaux, sur le plan militaire et sur le plan du développement et nous continuons également, puisque c’est ça le sens de votre question, à rechercher les femmes qui ont été enlevées à Nguélewa.

Nous continuons à chercher à libérer les femmes de Nguélewa

Loi des Finances 2018

Le gouvernement n’est pas intraitable sur la question. Ce qu’il faut savoir, ce qu’il faut retenir, c’est que la loi des finances 2018 répond aux aspirations du peuple nigérien, la loi des finances 2018 est la traduction budgétaire du programme de renaissance acte II. Le programme de renaissance, comme je l’ai dit prévoit d’assurer la sécurité des nigériens, de mettre en place des institutions démocratiques fortes et stables, prévoit de réaliser des routes, des chemins de fer, de l’énergie, des infrastructures urbaines, prévoit de promouvoir l’éducation, la santé, l’accès à l’eau pour les populations. C’est tout cela que reflète la loi des finances 2018. Et c’est pour cela du reste que cette loi est soutenue par l’immense majorité du peuple nigérien. C’est pour cela qu’elle a été votée par la majorité des députés. Maintenant qu’il y ait une minorité qui la conteste, c’est le droit de la minorité de contester. Nous respectons ce droit, mais ce droit doit s’exercer dans le cadre des lois en vigueur.

Dérives autoritaires

Non il n’y a pas de dérive autoritaire dans le pays. Notre objectif a toujours été très clair. Nous avons besoin d’un Etat démocratique fort et stable.

Mais un Etat capable à la fois de garantir l’ordre et la liberté. Cela est important, parce que comme on le sait l’ordre sans liberté, c’est la dictature, la liberté sans ordre, c’est l’anarchie. Nous ne voulons ni de la dictature, ni de l’anarchie ; nous voulons la démocratie pour le Niger. D’ailleurs quand on regarde le contexte sécuritaire qui existe dans la sous-région et en particulier dans notre pays, il est important d’éviter les faiblesses de l’Etat, parce que les faiblesses de l’Etat ont toujours été la source, la cause de l’échec de la démocratie. Nous ne voulons pas échouer sur la voie de mise en place des institutions démocratiques fortes. Si nous échouons cela veut dire, peut-être dans le contexte actuel, la victoire du terrorisme, des souffrances, des pires souffrances pour le peuple nigérien. Nous avons le devoir d’éviter cela à notre peuple. Et c’est ce que nous sommes en train de faire.

Situation universitaire

Bien ! Votre question me rappelle un mot d’ordre que nous avions quand nous étions étudiants. Ce mot d’ordre c’était qu’il fallait être techniquement compétent, et politiquement conscient. Techniquement compétent veut dire qu’il faut apprendre, qu’il accumuler des connaissances. Politiquement conscient veut dire qu’il faut utiliser ces connaissances là au profit du peuple nigérien.

Ce mot d’ordre était juste à notre époque. Il est encore plus juste aujourd’hui. Et je voudrais que les étudiants s’inspirent de ce mot d’ordre et se préparent à assumer les responsabilités futures du pays ; en se préparant aussi bien sur le plan politique, que sur le plan technique. Ce qui se passe à l’université m’interpelle et interpelle tous les Nigériens. Cela rend encore plus pertinent notre objectif en matière de renaissance culturelle ; parce qu’il s’agit là d’un problème d’autorité. Or, notre objectif c’est de rétablir l’autorité, non seulement au sein des familles, mais aussi à l’école et au sein de la société. Le gouvernement veillera à cela, le gouvernement veillera à ce que le calme revienne à l’université, il le fera en rapport avec les différents acteurs ; en rapport aussi bien avec les étudiants qu’avec les professeurs.

Education dans notre pays

Je vous disais tout à l’heure que nous avons beaucoup fait pour le système éducatif pendant ces sept dernières années. Nous avons beaucoup investi, nous avons investi en 2016, 18% des ressources dans l’éducation ; et en 2017, 21%. Nous avons comme je l’ai indiqué, construit des infrastructures, nous avons recruté des enseignants, nous avons distribué des fournitures, nous avons également pris des mesures pour améliorer la qualité de l’enseignement.

Ces évaluations que vous connaissez qui ont été faites au niveau de l’enseignement primaire, ont permis d’améliorer la qualité de l’enseignement ; dans la mesure où il ya des indicateurs qui le prouvent. Un des indicateurs, c’est le taux d’achèvement, ou le taux de survie. Tous ces taux là se sont améliorés et ces taux sont un indicateur de l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Cela vient s’ajouter à la mesure qui a été prise pour protéger la scolarisation de la jeune fille.

Donc nous sommes sur la bonne voie en matière d’amélioration de la qualité de l’enseignement, et j’encourage le gouvernement à poursuivre les réformes courageuses et ambitieuses qu’il a entreprises ces dernières années.

Dialogue politique

Vous savez, les Nigériens savent que le dialogue a été depuis sept ans une des caractéristiques de notre gouvernance. Rappelez-vous, tous mes discours, à l’occasion desquels j’ai eu à tendre la main à mes adversaires, à tendre la main à l’opposition ; ma main demeure toujours tendue. Et j’exhorte les partis politiques, qu’ils soient de la Majorité, ou de l’opposition à renouer le fil du dialogue au sein du CNDP.

Présence des forces étrangères sur le territoire national

Les décisions prises par le gouvernement par rapport à l’organisation des élections législatives partielles ou par rapport aux élections locales sont conformes à la Constitution, sont conformes à nos lois. De la même façon la présence des troupes amies sur notre territoire est conforme également à notre Constitution et à nos lois. Ces forces amies nous aident, nous soutiennent pour assurer la sécurité du pays, pour assurer la sécurité du peuple nigérien.

Du reste, je suis un peu étonné de constater que les mêmes qui dénoncent la présence de ces forces, ne dénoncent pas suffisamment l’agression du terrorisme contre notre pays. Or, les acteurs qui sont à la base de cette agression sont pour la plupart des terroristes étrangers. Alors je suis étonné par cette insistance. Ça me trouble vraiment l’insistance avec laquelle les forces amies sont dénoncées alors que les terroristes étrangers qui attaquent, qui agressent notre peuple ne sont pas dénoncés par ces mêmes acteurs.

Malaise au sein de la majorité

Je n’ai pas connaissance de ses rumeurs et je ne pense pas que ces rumeurs soient fondées.

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