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Promotion du Genre et lutte contre les violences Basées sur le Genre : ONU FEMMES brise le silence
Publié le vendredi 6 avril 2018   |  Actu Niger


Table
© Autre presse par DR
Table ronde sur les violences basées sur le genre
Le bureau d’ONUFEMMES au Niger en collaboration avec le Réseau des Journalistes pour l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement (REJEA), a organisé le 05 avril 2018 au palais des congres de Niamey une table ronde avec les autorités locales, traditionnelles et religieuses sur les violences basées sur le genre.


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Le bureau d’ONUFEMMES au Niger en collaboration avec le Réseau des Journalistes pour l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement (REJEA), a organisé le 05 avril 2018 au palais des congres de Niamey une table ronde avec les autorités locales, traditionnelles et religieuses sur les violences basées sur le genre.

Financée entièrement par le fonds Français dans le cadre du projet MUSKOKA à travers ONUFEMMES, cette rencontre a pour objectif principal de recueillir l’opinion des autorités locales, traditionnelles et religieuses du sur les violences basées sur le genre afin d’améliorer les conditions de vie des couches vulnérables particulièrement les femmes et les enfants au Niger.

C’est le Directeur Général de l’Administration Territoriale et déconcentrée Monsieur HAIDARA Abdoulaye qui a présidé officiellement la cérémonie d’ouverture au nom du Ministre d’Etat, Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation, des Affaires Religieuses et Coutumières. On notait également la présence de la Coordinatrice régionale du Programme Violences, santé et VIH des régions Afrique de l’Ouest et du Centre d’ONUFEMMES Mme Hortense GBAGUIDI, de Monsieur Vincent CURIS représentant de l’ambassadeur France au Niger, de la Coordinatrice du Programme-Pays ONUFEMMES Niger Mme Beatrice Eyong et du Président du REJEA monsieur Ousmane Dambadji et de plusieurs responsables des ONGs nationales et internationales intervenants dans ledit domaine.

Après les discours d’ouverture des travaux, un panel des experts a été animé par l’honorable chef de canton de Tessaoua Maiguizo Kané Mahamane Mansour, de Mme Hama Safiatou adjointe au Maire de la Commune Urbaine de Say, de Malam Moustapha Ahmed représentant du collectif des associations islamiques de la région de Tahoua et de l’Evêque Kimso Boureima responsable des églises BETHEL du Niger, Burkina Faso, Togo et Benin

Les panelistes ont chacun selon son expertise et son expérience en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et l’autonomisation économique expliqué tous les enjeux liés aux questions de violences basées sur le genre au Niger. .

Le chef de Canton de Tessaoua a expliqué à l’assistance toutes les différentes difficultés en matière de violence faites aux femmes qu’il gère quotidiennement au niveau de son Palais. Selon lui, il est important de passer à l’action pour améliorer les conditions de vie difficiles économiques que rencontrent les femmes en général notamment en milieu rurales.

La représentante de la commune urbaine de Say a axé son intervention autour des difficultés que rencontrent les femmes au sein des formations politiques de base. Elle a aussi évoqué le problème de la scolarisation et de l’alphabétisation des femmes et l’insuffisance de prise de conscience du rôle que joue les femmes dans le développement économique, social et politique d’un pays.

Les deux responsables religieux ont pour leur part, expliqué aux participants toute la protection, le soutien et l’accompagnement des religions musulmane et chrétienne à la femme afin de lui assurer son autonomie économique. Ils ont plaidé pour une meilleure compréhension des populations du rôle et de l’importance de la femme dans le développement, la consolidation de la paix, l’éducation des enfants et de la nation toute entière.

Des contributions des participants aux questions-réponses ont permis à toutes et à tous de prendre des engagements fermes pour promouvoir les questions du genre et de l’autonomisation économique de la femme au Niger. Il faut rappeler que c’est suite au sommet du G8 tenu en juin 2010, à MUSKOKA au Canada, que la France s’est engagée à investir 95 millions d’euros sur cinq ans pour soutenir le travail conjoint de quatre agences des Nations Unies en faveurs de la santé des femmes des jeunes et des enfants. Les quatre agences collaborent pour mettre en œuvre des interventions stratégiques à haut impact qui permettent de renforcer les systèmes de santé et lutter contre les décès maternels et infantiles.

L’expertise technique des agences est basée sur leur mandat respectif :

OMS : les normes et standards en matière de santé maternelle, néonatales et infantile et pour les adolescents, pour les médicaments essentiels et produits de santé ;

UNFPA : le planning familial, la santé maternelle et la santé sexuelle et la reproduction des adolescent (e) s et des jeunes ;

UNICEF : la santé, la nutrition et le développement des enfants et des jeunes ;

ONU FEMMES : l’égalité des sexes et l’autonomisation économique des femmes.

MUSKOKA a permis à ces quatre agences de mener chacune en fonction de son mandat respectif des activités en faveur de la santé des femmes, des adolescents et des enfants, et de la promotion des droits sexuels et reproductifs. La valeur ajoutée d’ONUFEMMES au sein du dispositif MUSKOKA s’appuie sur son mandat d’entité pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et plus précisément sur son axe de lutte contre les violences faites aux femmes, sources d’inégalités, de manque d’accès par les femmes aux processus décisionnels, aux ressources, mais aussi causes de mise en danger de leurs vies aggravées pendant la grossesse et l’accouchement.

Les autorités locales, traditionnelles et religieuses jouent un grand rôle majeur dans la gestion des communautés au Niger et disposent d’un vaste auditoire. Ils sont les premiers pan administratif et leaders d’opinions, les premiers conseillers, les premiers au sein des communautés à tenter un règlement de conflit voire même un règlement définitif.

Au regard de leur importance dans les communautés, le bureau ONU FEMMES en partenariat avec le Réseau des journalistes pour l’Eau et l’Assainissement mènent des activités de plaidoyer de sensibilisation et d’information avec tous ces leaders afin de lutter contre la pauvreté .


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