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Le Niger renforce son dispositif national de lutte contre la corruption
Publié le samedi 21 avril 2018   |  Xinhua


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© Autre presse par DR
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NIAMEY -- Dans sa volonté de combattre la corruption dans toutes ses formes dans le pays, le gouvernement nigérien vient de se doter d'un Conseil pour conduire sa stratégie nationale mise en place pour endiguer le phénomène.

C'est le Premier ministre Brigi Rafini qui est le président de ce Conseil d'orientation et de pilotage de la Stratégie nationale de Lutte Contre la Corruption, qui compte en son sein, entre autres, les membres de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions assimilées (HALCIA).

Des enquêtes officielles ont conclu que "le Niger est confronté à un niveau de corruption relativement élevé" qui a touché toutes les régions du pays. "Le secteur public est considéré comme le secteur le plus affecté par la corruption, suivi des organisations politiques et celles de la société civile", a-t-on relevé.

Les cas sont tellement légion que le Niger a occupé en 2017 la place peu enviable du 112ème rang sur 180 pays, avec un indice de 33 points sur 100, dans le classement général sur l'état de la corruption dans le monde de l'ONG Transparency International.

Toutes choses qui ont un impact négatif sur le développement économique, social, culturel, politique et institutionnel du pays.

Les autorités nigériennes avaient lancé plusieurs initiatives dont l'institution d'un organe de lutte contre la corruption, la HALCIA, la mise en place d'un Bureau Informations-Réclamations, Lutte contre la Corruption et le Trafic d'Influence dans le secteur judiciaire, et l'opération "Mai Boulala" lancée par le président de la République en 2017, en vue de châtier tous les auteurs ou complices de délinquance financière.

A travers l'installation de cet organe, a indiqué le chef du gouvernement, "nous entendons poursuivre les efforts déjà entamés pour endiguer le phénomène pernicieux de la corruption dans notre pays". Il a précisé que les missions du Conseil d'Orientation et de Pilotage consistent à évaluer les performances et apporter les mesures correctives et orientations stratégiques pour combler les insuffisances constatées, à décider de toutes les mesures susceptibles d'améliorer les performances dans la lutte contre la corruption.

En outre, il aura à approuver les différents rapports d'évaluation, entreprendre un plaidoyer pour promouvoir et mobiliser le partenariat politique, financier et technique en vue de faciliter la mise en oeuvre de la Stratégie.

Le Premier ministre a annoncé qu'il présidera, le 25 avril prochain à Tahoua (centre), la cérémonie de lancement officiel de la campagne de vulgarisation de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption.

"L'objectif du gouvernement est de favoriser une plus grande appropriation de ce document par nos concitoyens, afin que chacun d'eux soit un acteur conscient et déterminé pour combattre la corruption sous toutes ses formes, en tout temps et en tout lieu", a-t-il fait savoir.

Entre autres défis à prendre en compte, il est à noter la pérennité des mécanismes de lutte contre la corruption, l'intégration effective de la dimension de "prévention" en matière de lutte contre la corruption afin de favoriser les comportements anti-corruptifs au sein de la société nigérienne dans toute sa diversité, la prise en compte du caractère inclusif de la lutte contre la corruption, la mise en place d'un dispositif de communication adapté.

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