Le gouvernement réagit contre l’élargissement de la grève des étudiants aux collèges et lycées #aNiamey

Education

Le gouvernement réagit contre l’élargissement de la grève des étudiants aux collèges et lycées

Publié le vendredi 27 avril 2018 | Niamey et les 2 jours

© Autre presse par DR
Le gouvernement réagit contre l’élargissement de la grève des étudiants aux collèges et lycées

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Société: Le niveau des enseignants mis en cause

- 21/8/2017

Dans le dossier

Education nationale

« Il n’est pas acceptable » que la crise à l’Université de Niamey « compromette » le fonctionnement de « tous les établissements du pays », a fulminé en début de semaine Tidjani Abdoul-Kadri, ministre nigérien des Enseignements professionnels.

Hier, le gouverneur de Niamey, Assane Karanta, publie un communiqué dans lequel il appelle les élèves des écoles, instituts, écoles de formation technique et professionnelle, des collèges et lycées du public et du privé à reprendre instamment les cours. « Toutes les dispositions sont prises pour sécuriser les établissements et cela sur toute l’étendue de la région », mentionne le communiqué qui ajoute que les examens de fin d’année et les compositions internes seront maintenus aux dates indiquées.

Cette réaction expose l’accentuation du bras de fer entre l’Union des scolaires nigériens (USN) et le gouvernement depuis la fermeture du campus, la semaine dernière.

En effet, pour protester contre cette fermeture et insister sur les revendications ayant conduit à la violente manifestation de la semaine passée, les étudiants réunis au sein de l’USN ont déclenché, vendredi dernier, un mot d’ordre de grève illimitée.

« Nous ne rouvrirons le campus que quand nous l’aurons assaini », a déclaré lundi Yahouza Sadissou, ministre de l’Enseignement supérieur. « Nous ne reculerons pas, nous sommes unis et endurants et nous allons continuer ce combat, quel que soit le prix à payer », réplique l’USN.

La crise dans le système éducatif nigérien est profonde. Le système est fortement menacé par des grèves très fréquentes des étudiants et scolaires d’un côté et des professeurs et étudiants de l’autre. La récente crise à l’université de Niamey remonte au 7 février dernier, lorsque les professeurs se sont indignés contre « l’agression » d’un des leurs par une organisation estudiantine qui fait office de police universitaire.

Guevanis DOH

Commentaires