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Comment sortir de la crise scolaire et universitaire ?
Publié le vendredi 4 mai 2018   |  Tamtaminfo


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© Autre presse par DR
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Tout groupe organisé ou toute bonne volonté qui se préoccupe réellement de cette crise doit œuvrer pour l’ouverture immédiate de négociations entre les deux parties concernées au premier plan.
Le choix de la fermeté du gouvernement et toutes les prises de positions extrêmes ne contribuent qu’à augmenter les tensions et à radicaliser la situation. « Casser» le mouvement de grève illimitée de l’USN par différentes pressions ou par l’usure ne serait pas une bonne solution.

Une entente après des négociations est toujours préférable et constitue une solution plus durable. L’ouverture impérieuse de négociations peut se faire suite à l’appel des parents d’élèves ou sous l’initiative du médiateur national, de l’association islamique ou l’injonction de la présidence de la république.

L’USN devrait lever son mot d’ordre de grève et les deux parties désigner des facilitateurs à choisir parmi les autorités morales de notre pays. On doit faire appel à la clémence ou indulgence du conseil de l’université de Niamey pour revenir exceptionnellement sur la décision d’exclusion des cinq étudiants. Le CD de l’USN doit accepter que la CASO soit restructurée pour exercer des activités strictement sociales, comme l’indique son sigle, en bannissant les pratiques de sévices ou de punitions contre un ou des étudiants.

Les sanctions pénales ne peuvent que relever de la justice et personne d’autre n’a le droit de prendre des mesures disciplinaires. Les enseignants au niveau des universités et instituts, prendraient l’engagement d’établir un calendrier ferme pour planifier les enseignements et achever l’année en cours.

Quant aux enseignants du secondaire et des écoles professionnelles et techniques, ils doivent assurer des cours de rattrapage tout au long du mois de mai, tous les après-midi.

Tout homme sensé, sait que l’effondrement de l’école c’est l’effondrement du pays et personne n’a intérêt à mettre en péril l’avenir des jeunes et de la nation. Tout enseignant a plaisir de transmettre ce qu’il sait et éprouve de la fierté et de la satisfaction quand ses élèves réussissent.

Opposer les apprenants et leurs enseignants est absurde et mesquin. L’instruction est nécessaire pour parfaire le développement moral et spirituel des jeunes et l’Islam nous enseigne que l’acquisition du savoir est considérée comme une obligation religieuse. Cette crise qui a trop duré peut et doit se régler impérativement par un dialogue serein et transparent.

Après le règlement de cette crise et l’organisation des examens de fin de l’année 2017-2018 le gouvernement devrait convoquer une conférence nationale de l’éducation pour « sauver » l’école nigérienne ou la ramener sur les rails. Il faudrait alors prendre le temps nécessaire pour examiner tous les maux qui se posent, sans complaisance, avec la participation de tous les partenaires de l’école (élèves, étudiants, enseignants, autorités pédagogiques et administratives, syndicats et associations) mais aussi la société civile, les partis politiques (majorité présidentielle et opposition) ainsi que des personnes ressources et des leaders religieux.

La conférence ou états généraux de l’éducation aurait pour but principal de dégager un consensus sur toutes les préoccupations et divergences concernant l’école. Il faudrait aussi revisiter la LOSEN, les structures consultatives en matière d’éducation et créer un fonds national de l’éducation.

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