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«La digitalisation a sa place dans le processus d’industrialisation de l’Afrique » (Moussa Mbaye Gueye)
Publié le mercredi 9 mai 2018   |  Agence de Presse Africaine


CIEA
© aNiamey.com par Marc Atigan
CIEA 2017: la deuxième édition de la conférence ouverte par le Président Ouattara
Abidjan le 28 Mars 2017. La 2éme édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) s’est ouverte ce mardi à Abidjan en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles les Chefs d’Etat du Libéria, Hellen Sirleaf, Sénégal, Macky Sall, de la Guinée Alpha Condé de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, Helen Clark, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement (BAD).


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Moussa Mbaye Gueye, Directeur exécutif de l’Organisation non gouvernementale (ONG), Lead Afrique francophone (LAF) a confié, mardi à APA, en marge du Forum qui se tient à Abidjan, sur l’engagement de la société civile pour accélérer l’industrialisation en Afrique, que « la digitalisation a toute sa place dans le processus de l’industrialisation » du continent.

Président, par ailleurs, d’une plateforme de produits agricoles à Dakar au Sénégal, Moussa Mbaye Gueye explique que « cette plateforme nous permet de savoir quel produit qui est disponible et à quelle place de manière instantanée ».

« Aujourd’hui, la digitalisation a toute sa place dans l’industrialisation de l’Afrique. Elle permet d’avoir au moins l’accès à l’information et de connecter les producteurs et potentiellement des intermédiaires qui disposeront au plus tôt de la production quand elle est disponible », ajoute-t-il.

M. Gueye dont la structure est axée sur la dimension leadership en environnement et développement durable, selon lui, permet de « travailler sur l’entreprenariat, l’économie sociale et solidaire, l’économie verte, la dimension création d’emplois verts dans le secteur minier », se félicite de la possibilité qu’offre la Banque africaine de développement (BAD, initiatrice du forum) à la société civile « d’interagir avec elle, indépendamment des assemblées annuelles ».

« Nous avons là, la possibilité de nous faire entendre avant les assemblées annuelles. Ainsi la direction de la BAD ira à ces assises avec les préoccupations et recommandations de la société civile», indique Moussa Mbaye Gueye

Selon lui, il s’agit de « comment faire relever à la banque ce qu’il y a comme opportunités et possibilités sur le terrain pour qu’il y ait un accompagnement beaucoup plus intéressant pour une meilleure appropriation des programmes de développement de la banque dans nos pays ».

Car, poursuit-il, l’industrialisation de l’Afrique passe nécessairement par l’appropriation de cette industrialisation par les communautés.

« On ne peut pas faire l’industrialisation ex-nihilo. Ces communautés ont développé une résilience qui leur permet de vivre convenablement. On peut, donc, améliorer ce bien- être si tant est que la BAD assure au moins, une territorisation des politiques de développement », avance M. Gueye.

selon lui « quand on parle d’industrialisation, il est nécessaire de penser aussi à ce qui est micro, petites et moyennes entreprises ou petites et moyennes industries qui pourraient exister dans nos localités pour les accompagner par plus de mécanisation, par plus de disponibilité d’outils modernes qui vont permettre de diminuer la pénibilité du travail tant pour les enfants que pour les femmes ».

L’industrialisation se fera par le biais, dit-il, d’une plus grande mécanisation de tout ce qu’il y a de systèmes de production dans les pays africains.


HS/ls/APA

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