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Social Plus de 2,67 millions de personnes soit 14,5% de la population sont en insécurité alimentaire en milieu rural au Niger, selon l’INS
Publié le mercredi 9 mai 2018   |  Niamey et les 2 jours


Insécurité
© Autre presse par DR
Insécurité alimentaire au Niger


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L’enquête nationale sur la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire des ménages en milieu rural au Niger, réalisée en décembre 2017, par l’Institut national de la statistique (INS), révèle que de 2,67 millions de personnes sont en insécurité alimentaire. Ce qui représente 14,5% de la population.

De manière détaillée, 484 767 personnes soit 2,6% de cette population, sont en insécurité alimentaire sévère et plus de 2,19 millions de personnes, soit 11,9% en insécurité alimentaire modérée.

Ce rapport préliminaire dévoile également que plus de 5, 978 millions de personnes (32,4%) sont classées « à risque », c'est-à-dire en sécurité alimentaire fragile. Et, 9,802 millions (53,1%) de la population rurale sont en sécurité alimentaire.

Selon l’INS, les fortes proportions de population en insécurité alimentaire sévère sont observées notamment, à Keita(16,7%), Diffa(11,8), Balleyara(10,9%), Falmey(9,6%), Bagaroua(9,2%), Dungass(8,8%), Tahoua(8,8%), Goudoumaria(8,3%), Banibangou(7,5%), Tessaoua (7,3%), Tillia (6,9%) et N’guigmi(5,9%).

« Dans ces départements, la proportion des populations en insécurité alimentaire est plus de deux fois supérieure à la moyenne nationale qui est de 2,6% », souligne l’INS.

En outre, les plus importantes proportions en insécurité alimentaire sévère et modérée sont localisées dans les départements de Bagaroua, Keita, Goudoumaria, Falmey, Balleyara, Dungass, Diffa, Tahoua, Banibangou, N’guigmi.

Dans ces départements, plus de 25% de la population sont en insécurité alimentaire sévère ou modérée, apprend-on.

Face à cette situation, l’INS propose pour changer la donne, d’élaborer des plans de réponse pour venir en aide aux populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle et des victimes d’inondations et des conflits armés.

Il propose aussi de renforcer la surveillance nutritionnelle et la prise en charge de la malnutrition aigüe, de renforcer le suivi des marchés nationaux et transfrontaliers afin de mieux appréhender le niveau des prix, le niveau de l’approvisionnement du pays, l’évolution des termes de l’échange bétail et céréales qui est important pour suivre la situation alimentaire des ménages pastoraux, …

SG

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