Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Niger    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage


 Autres articles



Comment

Société

Tabaski 2013 : Sur fond de spéculation et de cherté ; Ce que islam conseille de la fête de Tabaski
Publié le vendredi 11 octobre 2013   |  Le Sahel


Flambée
© Autre presse par DR
Flambée des prix du mouton sur le marché


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La fête du sacrifice, appelée fête de l'Aïd Al-Adhâ, Aïd El Kébir, ou Tabaski, qui sera célébrée par la communauté musulmane du Niger, ce mardi 15 octobre 2013 (10ème jour du mois de Zul-Hijja), est l'une des fêtes musulmanes les plus importantes. Selon les Oulémas, cette fête de tradition musulmane commémore la soumission à Dieu du patriarche Ibrahim qui était prêt à sacrifier son fils aîné (Ismaël) sur son ordre.

Elle a lieu le dixième jour du mois de Zul-Hijja (soit deux mois dix jours après la fête du Ramadan). Le mois de Zul-Hijja fait partie des mois sacrés en Islam. C'est au cours du mois de Zul-Hijja que s'effectue le cinquième pilier de l'Islam, autrement dit le pèlerinage vers la Mecque. Il renferme également le meilleur jour de l'année qui est le jour d'Arafa.


Concernant l'historique de cette fête, les écritures relatent que le prophète Ibrahim qui avait reçu l'ordre d'Allah, le Tout Puissant, par le biais d'un rêve étrange, de tuer son fils Ismaël pour le lui offrir en sacrifice. Comme Ibrahim était un fervent croyant qui avait une ferme confiance en Dieu, il prit la ferme décision d'obéir à ce commandement et de tuer son fils. Cela plut à Dieu qui lui envoya l'ange Gabriel avec un mouton pour le sacrifier à la place de son fils qui celui-ci fut immédiatement délivré.
La célébration de cette fête vient marquer la fin du pèlerinage vers les Lieux Saints de l'Islam.
Le jour de la fête de Tabaski, il est recommandé aux musulmans d'immoler un mouton par famille. Selon Oustaz Hachim, tout musulman, homme ou femme, de condition libre, est tenu de sacrifier une bête, ainsi que tout jeune musulman qui en a les moyens.
Il a ensuite ajouté que les personnes qui sont en voyage peuvent égorger un mouton, mais ce n'est pas une obligation. Pour ceux qui ne sont pas en voyage, la majorité des savants disent que c'est une grande sunna (recommandé), mais ce n'est pas une obligation quand le fidèle ne dispose pas des moyens. Dans un Hadith, le Prophète (paix et salut sur lui) a dit : ''Tout musulman qui dépense avec joie son argent pour s'acquitter de cette tradition, et qui, ce faisant, achète un mouton digne de ce nom, sans aucun défaut, en ayant en vue la seule face de Dieu loin de toute ostentation, Dieu fera, le jour du jugement dernier, un long mur entre cet homme et l'enfer, et incha Allah il n'y entrera point''.
Il est demandé aux fidèles de choisir un grand bélier parce qu'il sera la monture pour traverser le pont ''Sirat''.

Pour Cheikh Haroun, dans la Sunna, il est recommandé de partager ce mouton en trois parties : une partie pour manger, une partie pour faire l'aumône et une partie pour offrir en cadeau.
En outre, le jour de la fête, il est important de faire le ''tahlil'' (Al hamdoulilahi) et le ''takbir'' (Allahou Akbar) . Dès l'aube, le musulman doit répéter le ''takbir'' sans arrêt; dans la voiture ou dans la rue, il faut le dire tout doucement'', a-t-il expliqué. Il faut par ailleurs souligner que le jour de la fête est un temps pour rendre visite aux proches, parents, familles, amis.
Seini Seydou Zakaria

 Commentaires