Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Niger    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles



Comment

Politique

Mahamane Ousmane : l’empire du ’’bakin tchiki’’ ! Signifie ’’coeur noir"
Publié le lundi 14 octobre 2013   |  tamtaminfo.com


Mahamane
© Autre presse par DR
Mahamane Ousmane, l`ancien président nigérien


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Mahamane Ousmane est le président du morceau de la Convention Démocratique et Sociale (CDS/Rahama) survivant dans le microcosme politique nigérien après les différents tsunamis qui ont frappé le parti d'élections en élections. En effet, de deuxième force politique aux premières heures de la démocratie multipartisane, la CDS dégringolera de façon vertigineuse au gré des désertions de bons nombres de ses militants, parfois pour créer des partis politiques (RSD Gaskiya, PDP de Elhadji Makki, PNA de STJ, etc) ou encore au profit d'autres formations politiques plus prometteuses à leurs yeux.

Devenu simple ''garoua'' (porteur d'eau) depuis 1999, la CDS de Mahamane Ousmane ne sera même plus un faiseur de roi, comme elle l'avait été en 99 et 2004, mais un simple chiffon pour cirer les bottes des autres. La fin est triste, très triste pour un personnage qui avait eu à exercer, dans un accident de l'histoire, les plus hautes fonctions de l'Etat. Accumulant les inconséquences politiques de son leader, la CDS sera devenu un parti moyen dont même le destin s'acharnera contre elle en invalidant sa liste de députation de toute la région de Zinder et Maradi en 2011 ! Naguère faisant le plein dans ces deux régions, aujourd'hui la CDS ne ''vaut'' que trois misérables députés qui lui donnent une existence symbolique au parlement. Plus grave, en raison du comportement personnel de Ousmane, la CDS qui représentait jusqu'à l'indignité dans ses fonctions en se montrant incapable de gérer un Etat selon les principes élémentaires de l'orthodoxie politique.

Tout ce qui aura préoccupé le personnage au cours de ce triste et court passage à la tête de l'Etat, ce sera l'accumulation exponentielle de richesse à travers son ''kassountchi'' (affairisme), ou encore ses voyages princiers sur la Côte d'Azur en vue de satisfaire un complexe d'enfance malheureuse. Qui encore se souvient, au Niger, de la moindre réalisation, la moindre pose de première pierre à l'actif de la présidence Mahamane Ousmane ? D'ailleurs, l'éclectique et sulfureux Dan Dubaï, dans son activisme pour faire la promotion du tazarché dans la région de Zinder, avait lancé un défi sur les antennes de la radio Anfani à l'endroit de toute personne susceptible d'indiquer une seule réalisation à mettre à l'actif de Nafarko dans la ville de Zinder, la clôture du cimetière mis à part, contre une grosse moto ''Kasea'' en guise de récompense. La moto restera un mois en jeu, sans que personne ne se manifestât pour relever le défi, car, ce qui n'est pas ne peut pas être !

En réalité, le sulfureux Dan Dubaï savait de quoi il parlait : le nafarkisme est une calamité ! Aujourd'hui, c'est ce même personnage, toute honte bue jusqu'à la lie, profitant sans doute de la naïveté des populations qu'il marchandise électoralement, qui ose donner des leçons de gouvernance politique à un homme d'Etat comme le Président Issoufou, démontrant ainsi que le ridicule ne tue plus au Niger ! Si Hama Amadou et Seini Oumarou peuvent se prévaloir d'ambitions politiques démesurées, Mahamane Ousmane, quant à lui, ne se maintient en politique et ne carbure que par la haine. La haine viscérale et morbide. La haine qui le nourrit matin, midi et soir contre un homme, le Président Issoufou Mahamadou. En effet, on se souvient qu'à l'occasion de la création de la défunte ARN, à la veille du premier tour de l'élection présidentielle de 2011, Mahamane Ousmane déclarait, péremptoirement, que c'était le ''plus beau jour de sa vie'', car dans son entendement, cette alliance signifierait la défaite du candidat Issoufou Mahamadou.

Mais Ousmane avait omis dans calculs, lui qui se prétend pourtant marabout, que l'homme propose, mais c'est à Dieu de disposer. En termes plus prosaïques, c'est Dieu qui donne le pouvoir à qui il veut et le retire quand il veut, sans demander l'avis de personne ! C'est contre cette volonté divine que Mahamane Ousmane tente, aujourd'hui, de s'opposer.

 Commentaires