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Le Président de la République a pris part, hier, à la Conférence internationale sur la Libye, à Paris, en France : Les différents protagonistes de la crise libyenne engagés dans une feuille de route politique inclusive

Publié le mercredi 30 mai 2018  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Le Président de la République a pris part, hier, à la Conférence internationale sur la Libye, à Paris, en France
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a pris part, hier à Paris (France), à une Conférence internationale sur la Libye organisée à l’initiative d’Emmanuel Macron, sous l’égide de l’ONU. En plus des Chefs d’Etat de la sous-région, cette rencontre de Paris a vu la participation du représentant de l’Union africaine sur la Libye, le Président congolais Denis Sassou Nguesso.
Environ vingt pays étaient représentés à cette conférence, parmi lesquels les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie), des pays voisins de la Libye comme le Niger, l’Egypte, le Tchad, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc ; des pays régionaux (Émirats arabes unis, Qatar, Arabie Saoudite, Koweït, Turquie et Malte) et des pays d’Europe. On notait également la présence des délégations de quatre organisations internationales, à savoir l’Union européenne, l’ONU, l’Union africaine et la Ligue arabe.
Selon un communiqué émanant de l’Élysée, cette conférence s’engage à mettre en œuvre « une feuille de route politique inclusive, pour sortir de la crise qui affecte le pays et la région depuis plusieurs années » et vise « à ouvrir une nouvelle période de stabilité et de coopération, attendue par tout le peuple libyen ».
Il est important de préciser que cetteconférence a permis d’aboutir à un accord entre les différents protagonistes libyens qui sont M. Fayez Seraj, Premier ministre; le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est du pays ; M. Aguila Salah Issa, le président de la chambre des représentants et M. Khaled al Mishri, le président du Conseil d’Etat. Les quatre dirigeants libyens conviennent de mettre en place "la base constitutionnelle" pour les élections et d’adopter les "lois électorales nécessaires" d’ici au 16 septembre avant la tenue d’élections le 10 décembre 2018.
En dépit de cette avancée notoire vers le dénouement de la crise libyenne, le Président Emmanuel Macron a reconnu que "deux grandes difficultés" demeuraient: le "risque terroriste", notamment du groupe état islamique (EI), et "l’insécurité" qui mine le pays, alimentée par une myriade de milices.

Assane Soumana(onep)
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