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Préparatifs de la fête de laTabaski : Légère hausse des prix des condiments
Publié le lundi 14 octobre 2013   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Préparatifs de la fête de laTabaski : Légère hausse des prix des condiments (Un étal de légumes au marché Djamadjé)


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L'Aïd-el-kébir, ou Aïd-el-adha, c'est à dire ''la Fête du sacrifice'', est l'une des célébrations les plus importantes liées à la foi musulmane. Il s'agit d'une commémoration de la soumission d'Abraham (Ibrâhîm en arabe) à la volonté de Dieu lorsque celui-ci lui demanda de sacrifier son fils Ismaël. En souvenir de cet épisode coranique, chaque famille musulmane doit sacrifier un animal, traditionnellement un mouton ou un bélier, mais parfois aussi une vache ou une chèvre. A quelques jours de cet événement sacré, l'ambiance du marché Djamagé de Niamey est très attractive.

Cette année au Niger, l'Aïd-el-kébir sera célébrée le mardi 15 octobre 2013. Comme de coutume, les ménages préparent des mets pour accompagner la célébration de cet évènement. Les marchés sont ainsi pris d'assaut par la population en vu d'acheter certains condiments qui entrent dans la préparation et le conditionnement du mouton sacrifié.
Au marché de Djamagé de Niamey les vendeurs d'épices, de légumes, de poissons, de volailles et de viandes sont très affairés. En dépit des nombreux aléas qui concourent à la fluctuation des prix des denrées alimentaires sur le marché, les talents de bonnes négociatrices sont aussi mis à contribution lors des emplettes qui concourent à la célébration de la Fête du sacrifice.
Cependant, les commerçants estiment que l'affluence est moindre relativement aux années précédentes. A l'unanimité, les vendeurs expliquent cette situation dans leur marché par le fait que la fête de l'Aïd-el-Kébir coïncide avec la rentrée scolaire. Aussi, selon eux, ils cultivent une certaine indulgence au moment de la fixation des prix, avouant ne pas faire des ''grosses affaires'', car le consommateur, en ce moment, est davantage préoccupé par l'achat du mouton. Les vendeurs de condiments et légumes reconnaissent une hausse relative des prix en cette période. Le client qui achetait la tasse du piment à 1000 FCFA se trouve aujourd'hui obligé de débourser au minimum 1500 FCFA. S'agissant des autres condiments, le kilogramme de poivron est passé de 2000 FCFA lors la fête de l'Aïd el fitr à 4000 FCFA à en cette période; la tomate et la carotte sont respectivement passées de 1 500 FCFA à 2 000 FCFA et de 1000 FCFA à 1250 FCFA la tasse. Mme Abou Abdou, qui fréquente quotidiennement le marché, son activité de restauratrice oblige, atteste de la cherté des condiments. ''Vous savez, tous les légumes que nous achetons actuellement nous viennent de la sous région. Le Niger n'a pas encore commencé sa production de contre- saison'', nous explique-t-elle.
S'agissant des épices, de la viande, de la volaille et du poisson congelé, les prix sont restés inchangés. Seul le prix de l'ail a connu une certaine hausse depuis la fin du mois de jeûne. Ainsi, le sac d'ail qui se vendait à 50.000 FCFA est aujourd'hui vendu à 60.000FCFA
'' Que les clients ne s'étonnent pas si à la veille de la fête nous augmentons substantiellement les prix. Cela s'explique souvent au niveau des grossistes qui s'adonnent à des simulations de ruptures, afin de tirer profit de la situation. Par exemple, le carton de tilapia que nous achetons à 14 000 FCFA peut augmenter de 500 FCFA à 1000 FCFA. Il nous arrive, en tant que revendeurs, de ne pas répercuter cette hausse sur nos clients'', affirme Mamane Laouali Abdou, commerçant au marché de Djamagé.
Quant à M. Issaka Seydou Namata, marchand de poulets et de pintades des fermes avicoles locales, il affirme qu'il vend actuellement ses poulets entre 2 500 FCFA et 3 500 FCFA; et les pintades sont cédées entre 3 500 FCFA et 4000 FCFA. En somme, hormis quelques uns qui ont connu une certaine hausse, les prix de la majorité des produits de première consommation sont restés stables.

Sabou Samira et Tagou Rahila (Stagiaires)

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