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Maradi : l’Aid El Fitr sous les signes cultuels et culturels

Publié le samedi 16 juin 2018  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Le Sahel par DR
Le Chef de l`Etat SE Issoufou Mahamadou a pris part à la prière marquant la fin du jeûne du mois de ramadan à la Mosquée des grandes prières de Niamey
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Maradi - L’Aïd El Fitr marquant la fin du ramadan, un mois d’abstinences et de dévotions dans l’adoration de Dieu, célébrée le 14 juin dernier au Niger au-delà de sa dimension religieuse revêt un aspect culturel et populaire dans certaines localités de ce pays à plus de 90% musulman.
A Maradi (600 km centre Est de Niamey), la célébration de Ramadan se double des festivités populaires et traditionnelles tel que le ‘’Hawan Koho’’ou la tauromachie à la nigérienne.
L’exercice ou l’épreuve consiste à se jucher sur un taureau en le prenant par les cornes.
Cette année, la place publique devant le palais du Sultan de Maradi a servi de cadre pour cette réjouissance populaire. Outre les officiels, une masse de professionnels de viande (bouchers) et de curieux a formé une ronde au tour de l’arène de fortune matérialisée par des cordes au milieu duquel se font face un jeune costaud qui parait bien frêle devant un taureau aux cornes imposantes qui piaffe d’impatience.
La sécurité du ‘’torero’’ est … assurée par des cordes fixées aux pattes de la bête et tenues à distance par quelques hommes, bien fort mince ‘’corde de sécurité’’ face à la furie d’un taureau qui, dit-on, est … dopé au piment et autres substances mystiques.
Une fois le top départ est donné par le maitre des cérémonies, au milieu de des cris d’encouragement et les sons de tamtam, les deux protagonistes se lancent à l’attaque, le jeune boucher comptant sur les forces mystiques et son agilité tandis que le taureau semble s’appuyer sur la puissance de ses muscles.
Après un moment de suspense et de sensations fortes, l’homme réussit à dompter l’animal, provoquant une liesse populaire.
Le taureau qui a servi à cette cérémonie est en suite égorgé et la viande distribué aux notables. En contre partie, le sultan a offert au chef des bouchers un ensemble de grand boubou, un turban et un cheval harnaché.
La fête coté religieuse a été marquée par la prière collective à la devanture du palais du Sultan du Katsina, Marémawa Ali Zaki, suivie d’un prêche axé sur la cohésion des musulmans et la quiétude au Niger.
Les autorités et les cadres régionaux ont pris part à la prière.
Le jeune de Ramadan est un des piliers de l’islam avec la profession de foi, les 5 prières quotidiennes, le Hadj ou pèlerinage et la Zakat ou impôt islamique.

Par Amadou Tiémogo
AT-CA/MHM ANP/ Juin 2018
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