« Grâce à la mise en œuvre de l’Initiative 3N, il n’y a pas eu de famine au Niger depuis 2011.», Mahamadou Issoufou

Publié le mercredi 20 juin 2018 | Niamey et les 2 jours

© Autre presse par DR
Centenaire de Mandela au siège du PAM à Rome : « Le président Mandela a montré la voie à tous ceux qui sont attachés à la dignité humaine, à la liberté et à la justice» déclare le président Issoufou

Dans son allocution prononcée à l’ouverture du conseil d’administration du Programme alimentaire mondial (PAM) à Rome, hier 18 juin, le président de la République, Mahamadou Issoufou a affirmé que « grâce à la mise en œuvre de l’Initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens), il n’y a pas eu de famine au Niger depuis 2011 ».

Pour le chef de l’Etat, par le biais de ce programme mis sur pied en 2011, le PIB agricole a connu une croissance.

Egalement, l’Initiative 3N a contribué à réduire le nombre de Nigériens vivant en dessous du seuil de pauvreté, passant de 63% en 2011 à 44% en 2016. L’objectif du pays pour 2021 étant de baisser ce taux à 31% et de réaliser « la faim zéro au Niger ».

Par ailleurs, « les populations ont aujourd’hui pris conscience de la nécessité de maîtriser leur destin. Elles sont activement engagées dans les activités de production et de transformation du monde rural et de l’économie rurale. Elles avancent par le travail dans ces choix politiques et stratégiques du Niger.», affirme-t-il.

Ces améliorations consenties dans la lutte contre la famine et la pauvreté ont valu à l’Initiative 3N, selon Mahamadou Issoufou, le témoignage de la FAO, qui lui a décerné des attestations de réussite, Rome 2013 et 2015, ainsi que le 3e prix de la meilleure politique d’avenir par le World Future Council (WFC), en collaboration avec la convention des nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) en 2017, dans la catégorie « restauration des terres dégradées et lutte contre la pauvreté ».

Mais, il faut dire que ces affirmations du président sont battues en brèche par plusieurs Nigériens tant dans la société civile que dans les formations politiques qui soutiennent que, le pays n’est pas encore sorti de l’auberge en matière de lutte contre la famine et la pauvreté. Car, soutiennent-ils, plusieurs familles tant en zone rurale qu’en zone urbaine, peinent encore au quotidien à se nourrir.

SG

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