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Afrique subsaharienne : seules 40% d’écolières achèvent le 1er cycle secondaire (BM)

Publié le jeudi 12 juillet 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par DR
Crise dans le secteur de l’éducation au Niger : Échauffourées entre élèves, étudiants et éléments des forces de l’ordre
Mercredi 4 octobre 2017. C’est aux environs de 11 heures locales que les élèves et étudiants des Instituts et Ecoles de formation Professionnelle et Technique du Niger (UIEPTN) ont investi les locaux du Ministère en charge des Enseignements Supérieurs.
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Un nouveau rapport de la Banque mondiale informe que moins des deux tiers des filles vivant dans les pays à faible revenu vont au terme de l’enseignement primaire et que seule une fille sur trois achève le premier cycle du secondaire, soit « 40 % seulement des filles en Afrique subsaharienne », a appris APA jeudi de source officielle.
[Img : Afrique subsaharienne : seules 40% d’écolières achèvent le 1er cycle secondaire (BM)]

« En Afrique subsaharienne, notamment, 40 % seulement des filles en moyenne achèvent le premier cycle de l’enseignement secondaire. Les gouvernements doivent par ailleurs adopter des politiques de soutien à une croissance économique saine et créatrice d’emplois afin d’absorber une population active toujours plus instruite », a recommandé la Banque mondiale dans un communiqué présentant le rapport intitulé « Missed Opportunities : The High Cost of Not Educating Girls ».

L’institution de Bretton Woods poursuit en indiquant que l’accès limité des filles à l’éducation et les obstacles à l’achèvement d’une scolarité de 12 ans « coûtent aux pays entre 15 000 et 30 000 milliards de dollars de perte de productivité et de revenus tout au long de la vie ».

En moyenne, souligne la BM, les femmes ayant terminé leurs études secondaires ont davantage de probabilités de travailler et gagnent pratiquement deux fois plus que celles privées d’école.

La Banque liste derechef « d’autres avantages économiques et sociaux » qui peuvent découler de la scolarisation des filles dans le secondaire, pour elles-mêmes, pour leurs futurs enfants et pour leurs communautés. Ces avantages concernent la quasi-disparition des mariages précoces, la diminution d’un tiers du taux de fécondité dans les pays à fort accroissement démographique et la baisse de la mortalité et de la malnutrition infantiles.

« Nous ne pouvons continuer de laisser l’inégalité des genres faire obstacle au progrès global. L’inégalité dans l’éducation fait également partie de ces problèmes que nous sommes en mesure de résoudre et son coût s’élève à plusieurs milliers de milliards de dollars à l’échelle mondiale. Il est temps de combler le fossé des inégalités dans l’éducation et de donner aux filles et aux garçons les mêmes chances de réussite, pour le bien de tous », a soutenu la directrice générale du Groupe de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva.

Ce nouveau rapport, qui a bénéficié du soutien de la Fondation du Fonds d’investissement pour l’enfance, du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) et du Fonds Malala, termine en affirmant que près de 132 millions de filles âgées de six à 17 ans sont encore non scolarisées dans le monde, dont 75 % sont des adolescentes.

ODL/te/APA
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