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Déclaration conjointe PNDS TARAYYA sections de France et de Belgique à l’occasion de l’an deux de la renaissance
Publié le lundi 8 avril 2013   |  PNDS-TARAYYA


Le
© Autre presse par DR
Le président du Niger Mahamadou Issoufou
Photo: SEM Mahamadou Issoufou


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Les bureaux des Sections PNDS TARAYYA de Belgique et de France se sont réunis ce dimanche 31 mars 2013 à 15 heures, à la Grand-Place de Lille, en France, en vue d’apprécier le bilan du deuxième anniversaire de l’accession à la magistrature suprême au Niger, du Camarade Président MAHAMADOU ISSOUFOU.

A l’issue de cette ré, les sections font la déclaration suivante :

Les camarades relèvent avec satisfaction, qu’en dépit d’un environnement international instable (crise en Côte d’Ivoire, guerre en Libye, intervention militaire au Mali, menaces terroristes de Boko Haram au Nigéria, les crises de la dette souveraine en Europe etc.), le gouvernement de la VIIème République, sous l’impulsion de son Excellence MAHAMADOU ISSOUFOU, a continuellement assuré la sécurité, la tranquillité et la quiétude de nos vaillantes populations, préservé l’intégrité du territoire national et garantir la protection des biens des citoyens. Aucun développement n’étant possible sans sécurité, les militants encouragent le Chef du Gouvernement à persévérer dans la prise en compte de la sécurité comme priorité nationale.

Nous encourageons et félicitons nos forces de défense et de sécurité pour leur courage, leur patriotisme et leur esprit de sacrifice et nous engageons le gouvernement à soutenir leurs efforts en vue de les doter de moyens adéquats pour poursuivre leur noble et exaltante mission.

Aussi, la mutualisation en cours des moyens, de nature à assurer la sécurité et la stabilité dans la sous -région ainsi que la coopération militaire avec nos partenaires occidentaux constituent, une réponse immédiate aux défis sécuritaires auxquels les pays dits du «champ » sont confrontés.

Les militants se réjouissent également de l’excellente gestion de la crise alimentaire de 2011. En affectant plus de 100 milliards de f.cfa de ressources propres au profit des populations directement touchées, le gouvernement a évité une catastrophe humanitaire dont les effets auraient été comparables à ceux de la famine de 2005 ou encore celle tristement mémorable de 1984 : cheptel quasiment décimé, déplacement massif des populations, hausse brutale du taux de mortalité infantile, instabilité des ménages et vulnérabilité des couches les plus fragiles de la population.

La prompte réaction des services techniques compétents face aux inondations de 2012 et la présence des plus hautes autorités de la VII république aux cotés des populations en détresse dont notamment : le Président de la République à Saga, le Président de l’Assemblée Nationale à la rive droite et le Premier Ministre au Boboye ont été unanimement salués. La gestion de cette catastrophe naturelle a laissé entrevoir une belle perspective d’unité nationale, de fraternité et de solidarité au sein de la République. Nous saluons ici les efforts consentis pour la pérennité du Mouvement pour la Renaissance du Niger (M.R.N), tout comme l’engagement sincère de toutes les parties au sein d’un Conseil National de dialogue Politique (C.N.D.P) exemplaire, soucieux de l’intérêt national.

Au plan diplomatique, la ré salue le retour du Niger sur la scène politique internationale. Les choix clairs de notre pays pour faire face aux crises de la sous-région témoignent d’une maturité certaine et d’une grande vision de la classe dirigeante. En deux années d’exercice du pouvoir, le Niger est aujourd’hui fréquentable et tous les grands de ce monde reçoivent avec honneur nos dirigeants ; en témoigne, l’éclatant succès de la table ronde des bailleurs fonds pour le financement du Plan de Développement Economique et Social, tenue à Paris en Novembre 2012.

L’ouverture d’Ambassade et Consulat à Ankara, New Delhi et Johannesburg sonne également comme une marque de crédibilité du Niger et la volonté manifeste du Président de la République de raviver la coopération Sud-Sud chère à tous. La qualification du MENA national à deux éditions d’affilée de la Coupe d’Afrique des Nations, au-delà de son aspect convivial et festif, a été aussi un vecteur de rayonnement pour notre pays ; c’est le lieu de saluer les efforts qui ont concourus à ce résultat.

Concernant la diaspora nigérienne, les deux sections encouragent le gouvernement à tout mettre en œuvre pour la concrétisation de la promesse du Président de la République à l’endroit de celle-ci, notamment : une meilleure participation de celle-ci à la vie socioéconomique et politique du pays, la possibilité d’être électeur et éligible à l’occasion des prochaines échéances électorales. Nous saluons ici les promesses sur la double nationalité et l’installation il y a peu du comité de pilotage des acteurs concernés par les questions relatives à la diaspora.

Dans le domaine sanitaire et éducatif, les camarades apprécient à sa juste valeur la table ronde organisée en octobre 2012 dans le but d’identifier les problèmes qui assaillent l’école publique nigérienne. Ils encouragent le gouvernement à persévérer dans les investissements engagés dans ce secteur, en vue de rattraper l’énorme retard accusé et de faire de la volonté du Président de la République de rendre l’école obligatoire et gratuite pour tous une réalité effective. Aussi, l’engagement pris par le gouvernement, au niveau du cycle moyen, de remplacer d’ici fin 2014 les classes en paillotte par des salles de cours en matériaux définitifs est on ne peut plus salutaire. Il en est de même de toutes les dispositions prises depuis deux ans pour mettre les étudiants des Universités de Niamey, Maradi Tahoua et Zinder ainsi que les grandes écoles et l’encadrement, dans des conditions idoines de travail.

La ré note également avec satisfaction les réalisations de dispensaires et maternités, l’acquisition de matériels médicaux (ambulances et autres appareils), ainsi que la dotation des services sanitaires en médicaments génériques de première nécessité. Nous appelons le gouvernement à accentuer la formation ainsi que le redéploiement du personnel sur le terrain ; la promesse d’une politique de gratuité de soins de santé dans notre pays demeure une mesure salutaire pour nos populations. Le recours s’il en faut à un personnel médical étranger qualifié pourrait pallier au manque d’effectif dans nos établissements sanitaires.

Ailleurs en Amérique Latine, au Brésil notamment, la mise en œuvre d’un vaste programme socio-éducatif et sanitaire innovant baptisé « bourse famille » a permis, sous certaines conditions, d’enregistrer des résultats probants concernant le taux de scolarisation, l’hygiène, l’alphabétisation et la formation professionnelle, la couverture vaccinale, l’éducation nutritionnelle…

Notre pays pourrait s’y inspirer au bénéfice des populations défavorisées.

La salubrité publique, autre point de préoccupation, ne devrait pas être en reste dans le cadre d’une politique d’amélioration du cadre de vie de nos populations. A ce titre nous encourageons à la mise en œuvre efficiente de « Niamey Nyala » notamment, mais aussi de programmes similaires initiés en direction des collectivités territoriales de notre pays, avec un appui volontaire de l’Etat.

En matière d’infrastructures, la ré apprécie les réalisations effectuées en deux ans de mandat (échangeur de Niamey, routes Namaro-Farié, Filingué-Aballa-Tahoua, Zinder-Goudoumaria, Konni-Maradi, Route du pétrole, centrale électrique de Goroubanda, etc.). Elle se félicite aussi du projet de la boucle ferroviaire Abidjan-Niger dont la rencontre des bailleurs de fonds a permis des progrès dans la perspective de réalisation de ce gigantesque chantier, structurant pour notre pays et prometteur en matière d’intégration sous-régionale.

Concernant le barrage de Kandadji et la mine géante d’uranium d’Imouraren, des inquiétudes sur le déroulement des travaux émanent des populations.

Les Sections de France et de Belgique appellent le gouvernement à rassurer nos concitoyens sur la mise en œuvre effective de ces projets d’importance capitale pour notre pays. La centrale thermique à charbon de Salkadama, et la Cimenterie de Kaou relèvent également de cette préoccupation.

Au plan de l’emploi, la ré constate que le gouvernement a fourni un effort considérable au cours de ces deux années pour permettre aux nigériens des villes comme des campagnes de travailler.

Toutefois, nous estimons, d’une certaine manière, que la loi autorisant l’emploi des retraités constitue une certaine régression.

Les attentes de la population en matière de bonne gouvernance sont également grandes. Le président de la République a réaffirmé dans son dernier message à la Nation sa détermination à moraliser la vie publique. Nous encourageons de ce fait le gouvernement à accentuer la lutte contre la corruption, à la fois active et passive, dans notre pays. Nous saluons ici les mesures concrètes prises pour freiner considérablement les ardeurs des délinquants en col blancs.

Nous encourageons également le gouvernement à poursuivre la modernisation de l’Etat, la dépolitisation complète de l’administration et surtout la remise des nigériens au travail. Le service public doit revenir à ses missions-sources. Le fonctionnaire doit être au service du peuple, dans une mission d’intérêt général, en respect total de la chose publique, et dans une neutralité absolue.

Enfin, comme tous nigériens, nous avons été indignés par le rang occupé par notre pays au classement PNUD 2012, de l’IDH. Cependant, à la différence de beaucoup, nous estimons que ce classement doit, avant tout, être perçu comme un indicateur de nos forces et faiblesses, opportunités et menaces. Nous sommes convaincus que les efforts fournis ces deux dernières années produiront des résultats probants d’ici peu.

La gestion d’un pays répond à des impératifs à la fois conjoncturels mais aussi structurels ; elle exige donc de la patience. Les investissements d’aujourd’hui produiront à coup sûr des résultats sur un horizon temporel moyen. C’est pourquoi nous encourageons le gouvernement à persévérer dans la bonne dynamique de croissance mais à communiquer efficacement sur les réalisations entreprises, par un effort incessant de pédagogie.

Rendre plus accessible les mutations en cours au Niger à l’ensemble de nos concitoyens participe de la consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance dans notre pays.



Pour la Section de Belgique

Le vice-président Président

Abdourahamane MANZO



Pour la Section de France

Le Président

Touré Moctar CHEKARAOU

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