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Niger : les manifestations anti loi de finances reprennent le 9 septembre

Publié le jeudi 16 aout 2018  |  Agence de Presse Africaine
MOUSSA
© Autre presse par DR
MOUSSA TCHANGARI : « Tout ce cirque, c’est pour nous décourager mais notre combat va se poursuivre »
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Les manifestations contre la loi de finances 2018 reprendront le 9 septembre prochain ont annoncé, jeudi à Niamey, les organisations de la société civile, réunies au sein du Cadre de concertation et d’actions citoyennes (CCAC).

Cette annonce a été faite en présence des principaux meneurs de la contestation, Noufou Arzika, Moussa Tchangari et Ali Idrissa, sortis de prison, le 24 juillet dernier, après avoir passé quatre mois derrière les barreaux.

Ils avaient été interpellés le 25 mars 2018 dans le cadre d’une manifestation contre certains aspects de la loi de finances 2018. Accusés de « provocation d’attroupement non armé et interdit », ils seront condamnés le 24 juillet, à des peines de 3 mois de prison, avec sursis, par le juge du tribunal de Grande instance, hors classe de Niamey. Condamnés pour le premier chef d’accusation, ils ont échappé à la peine de 3 ans d’emprisonnement ferme requise par le procureur de la république à leur encontre.

Au cours de leur procès, les avocats avaient réussi à démontrer que la manifestation de leurs clients n’était pas interdite aux yeux de la loi, puisque les 72 heures réglementaires n’ont pas été respectées par les autorités pour leur notifier l’interdiction de manifester.

L’élargissement des figures de proue de la contestation a dopé le CCAC qui, tout en soulignant le caractère non partisan et exclusivement citoyen de sa lutte, exige plus que jamais l’abrogation des mesures antisociales contenues dans la loi de finances 2018.

Entre autres points, ils veulent l’annulation des cadeaux fiscaux octroyés aux compagnies minières, aux compagnies de téléphonie mobile et aux marketteurs des hydrocarbures, la réduction du train de vie de l’Etat et des dépenses de prestiges inscrites au budget et l’allocation de ressources financières conséquentes aux secteurs sociaux de base (éducation, santé, agriculture, élevage, etc.)
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