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Contrôle de l’action Gouvernementale : Hassoumi défend la décision du gouvernement, les députés Lumana parlent d’une décision politique
Publié le mardi 22 octobre 2013   |  Tamtam Info News


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© Autre presse par DR
Le ministre de l`Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, Hassoumi Massoudou à la tribune de l`Assemblée nationale


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L’interpellation samedi dernier du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses Massoudou Hassoumi a donné l’occasion aux nigériens de découvrir la profondeur de la cassure entre le Parti nigérien pour le socialisme et le progrès (PNDS) Taraya, principal parti au pouvoir et son principal allié Lumana, même si un morceau de ce parti reste encore avec le Guri.

Le ministre Hasoumi, homme de confiance du président de la République est parti défendre devant le parlement, sur requête du député Seydou Bakary, fidèle au président de l’Assemblée nationale, la décision de révocation du président du Conseil de Ville de Niamey, Oumarou Moumouni Dogari, lui-même homme de confiance du président de l’Assemblée nationale Hama Amadou. Pour l’essentiel, le ministre, répondant aux dix questions du député Bakary, s’est limité à donner des réponses techniques, basées sur les textes qui régissent les collectivités territoriales et la constitution de la 7ème République. Massoudou Hassoumi, en se basant sur ses textes, a cherché à démontrer pourquoi le conseil des ministres du 30 septembre dernier a relevé Dogari de ses fonctions. Il a articulé ses réponses autour de trois points, notamment l’explication des faits reprochés à Dogari. Il a ensuite expliqué en quoi la procédure des emprunts et de mobilisation suivie par Dogari est irrégulière avant d’expliquer en quoi les hypothèques sont irrégulières.


Ce qui a vraisemblablement irrité certains élus du peuple, notamment de l’opposition, qui ont cherché à défendre la cause du maire central de Niamey. Pour les députés Lumana, l’affaire Dogari est une affaire purement politique. Un autre parlementaire a même poussé le bouchon loin en qualifiant leur hôte du jour de « menteur » avant de se raviser pour demander pardon au membre du gouvernement.

Le président de l’Assemblée est aussi parti loin car, il a estimé qu’au-delà de Dogari, c’est Lumana qui est visé, parce qu’il a décidé de quitter le bateau de la renaissance. Il a, à cet effet cité outre le cas de Dogari, celui du député Lunana interpellé à la Police judiciaire lors des manifestations de Goudel. C’est cette situation qui a vraisemblablement motivé certains députés à cracher leurs vérités et le président de l’Assemblée à faire des révélations sur une autre affaire scabreuse de Guri. En effet, comparaison pour comparaison, le président de l’Assemblée national a dévoilé à la face du monde, que le pouvoir en place a « hypothéqué » aux chinois, à travers EXINBANK, la production du brut nigérien pour trois ans afin d’obtention un prêt de deux milliards de dollars. Tout comme Dogari a hypothéqué sa résidence officielle et le garage municipal, sans que le Conseil et la gouverneur de Niamey ne soient au courant, selon les explications données par le ministre de l’Intérieur.

Cette interpellation amène à un certain nombre d’observations. La principale observation est que cet exercice contrôle de l’action gouvernementale a donné lieu à un affrontement direct entre le PNDS et le morceau de Lumana qui est à l’opposition. Les députés Lumana ont profité de ce débat pour dénoncer certains travers du pouvoir, tandis que leurs camarades du PNDS sont restés sur la défensive. Cette interpellation a aussi permis de constater que le président de l’Assemblée nationale ne suscite plus auprès de ses pairs de la MRN, cette peur et ce respect d’antan « quand il était de l’autre côté ». Certains n’ont pas hésité à le rappeler constamment à l’ordre au point même de l’inviter à s’assoir avec eux pour mieux défendre son parti. Car ils estiment que sa position du président de l’Assemblée nationale ne lui permet pas de défendre son parti, mais de jouer à la neutralité. Le vice-président de cette institution a, à cet effet parlé d’une violation de textes de l’Assemblée nationale. Une bourde conjuguée à la « confidence » de Hama sur « l’hypothèque » du pétrole nigérien risquerait de précipiter l’exécution d’un possible plan de son débarquement de la présidence de l’Assemblée nationale. A cet effet, une motion de défiance ou la mise à jour de certains de ses dossiers risquent de provoquer par le guri, histoire de réduire Hama au silence.

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