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Libre-échange : le Niger se dote d’un dispositif institutionnel pour la mise en œuvre de la ZLECAf

Publié le mercredi 12 septembre 2018  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
Présentation du rapport sur l`état des négociations de la zone de Libre-Échange Africaine (ZLECAf)
Dimanche 1er juillet 2018, Nouakchott, Mauritanie. Rapport sur l`état des négociations de la zone de Libre-Échange Africaine (ZLECAf) présenté à la 31e session ordinaire de la conférence des chefs d`état et de gouvernement de l’Union Africaine par son Excellence M. Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger et leader du processus de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf)
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Poursuivant ses efforts pour une zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), le Niger a mis en place mardi un dispositif institutionnel destiné à la préparation des négociations, du suivi de sa mise en œuvre et de sa vulgarisation, a constaté Xinhua.

La création de cette zone de libre-échange continentale, un dossier porté par le président nigérien Mahamadou Issoufou, a été décidée en 2012 par l'Union africaine (UA) et adoptée à l'occasion du sommet extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement, tenu du 20 au 22 mars dernier dans la capitale rwandaise.

Elle vise à regrouper au total 54 Etats dans une zone de libre-échange. L'objectif est de casser les barrières douanières entre Etats pour faciliter les échanges à l'intérieur du continent africain.

Le dispositif institutionnel installé par le gouvernement nigérien et présidé par l'ancien ministre du Commerce, Alama Oumarou, a pour missions essentielles de "préparer les négociations relatives à l'accord de la ZLECAf en tenant compte des intérêts et préoccupations du Niger, assurer le suivi de sa mise en oeuvre, assurer sa vulgarisation au niveau national et continental, élaborer un plan d'action et rechercher les ressources de financement".

Il doit également "faire toute proposition au gouvernement pour faire face aux enjeux et défis de la ZLECAf, élaborer des rapports périodiques sur les négociations conformément au calendrier fixé par l'UA", selon son président.

Selon le Premier ministre nigérien Brigi Rafini, des efforts importants ont été déployés par le président Issoufou, porteur du dossier. "C'est cela qui a permis la tenue du 10e sommet extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA dédié à la ZLECAf le 21 mars dernier à Kigali, au Rwanda".

Au stade actuel, 49 pays, dont le Niger, ont ratifié l'accord sur la ZLECAf. Les textes adoptés portent sur l'accord et les protocoles sur le commerce de marchandises, le commerce des services et les règles et procédures sur le règlement des différends.

"Il s'agit là d'un signal clair aux citoyens africains et d'ailleurs (...) de la détermination de l'Afrique à stimuler le commerce intra-africain", s'est réjoui le chef du gouvernement nigérien.

Il a annoncé que l'entrée en vigueur de l'accord sur la ZLECAf interviendrait lors du 33e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement en juillet 2019 à Niamey.

Selon la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), la ZLECAf devrait permettre une hausse de 52% du commerce intra-africain d'ici 2022, soit 35 milliards de dollars.
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