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Point de presse du ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation : «Nous demandons aux militants du SNECS de reprendre le chemin de la Fac, pour l’intérêt supérieur de l’enseignement supérieur et de la recherche et pour l’in

Publié le lundi 17 septembre 2018  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l`Economie Numérique, M. Yahouza Sadissou
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Suite au mouvement de grève déclenché par le syndicat national des enseignants, et chercheurs du supérieur (SNECS), le ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche et de l'Innovation M. Yahouza Sadissou a animé hier après midi un point de presse pour porter à la connaissance de l'opinion nationale et internationale la position du gouvernement par rapport à cette grève. Dans ce point de presse M. Yahouza Sadissou s'est appesanti sur les trois points essentiels à savoir, la révision des textes portant nomination des Recteurs, le renforcement du pouvoir des responsables des universités, notamment les Recteurs, les doyens et les chefs des département, et le renforcement de la charge horaire des enseignants chercheurs au Niger.
On rappelle que cette grève du SNEC à débuté le 3 septembre dernier, une date qui coïncide avec la rentrée académique 2018-2019. Avant le déclenchement de cette grève, a rappelé le ministre de l'enseignement supérieur de la recherche et de l'innovation M. Yahouza Sadissou, il a invité le SNECS à une séance d'échange. « A l'occasion je leur avais dit la volonté du gouvernement de mettre en œuvre un certain nombre de reformes visant la restauration de l'autorité de l'Etat dans les écoles et universités de notre pays et cela conformément aux instructions de SEM le Président de la République »a-t-il souligné. M. Yahouza Sadissou a précisé que le Niger fait partie de l'espace CAMES qui regroupe 19 Etats membres de l'Afrique de l'oust, de l'Afrique Central et de Madagascar, tous des Etats francophones. « De ces 19 Etats membres du CAMES, il n'y a pas là où le Recteur est élu en dehors du Niger et à l'université Abomé Calavi du Bénin. Partout les recteurs sont nommés. Nous avons adopté des textes qui consacrent l'élection du Recteur et chemin faisant le gouvernement a trouvé la nécessité de revoir ces textes » précise le ministre. Les universités publiques du Niger sont exclusivement financées par l'Etat. C'est pourquoi, a dit le ministre de l'enseignement supérieur de la recherche et de l'innovation, l'Etat a la responsabilité d'un droit de regard sur ce qu'il veut de ses universités. Autrement dit, le gouvernement a le droit de mettre en œuvre la meilleure reforme pour le devenir de ses université et pour la promotion de l'enseignement supérieur. En ce qui concerne le renforcement du pouvoir des responsables des universités, notamment les Recteurs, les doyens et les chefs des départements, le ministre a indiqué que dans les textes actuels les Recteurs ne peuvent pas sanctionner directement un enseignant qui faute ; même pour des faits avérés, la hiérarchie ne peut pas sanctionner. Il faut nécessairement passer par un conseil universitaire. « C'est pourquoi il faut revoir ces textes aussi » a ajouté M. Yahouza Sadissou. Pour le renforcement de la charge horaire des enseignants chercheurs au Niger, l'enseignant chercheur a une charge horaire de 120heures par an. « Comparativement aux autres pays nos enseignants et chercheurs ont la charge horaire la plus faible de la sous région. C'est à cet effet que les autorités en charge de l'enseignement supérieur ont décidé de revoir cette disposition » a indiqué le ministre. Enfin, M. Yahouza Sadissou a pris l'engagement de répondre à toutes les préoccupations du SNECS.
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