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Le gouvernement nigérien fléchit devant les exigences de la société civile et consent à réviser de manière consensuelle, le code électoral

Publié le lundi 8 octobre 2018  |  Niamey et les 2 jours
Energie:
© AFP par SIA KAMBOU
Energie: lancement du groupe des leaders Ouest africains (GLOAE)
Mardi 30 Juin 2015. Abidjan. Le Sofitel Hôtel Ivoire a abrité la cérémonie officielle de lancement du groupe des leaders Ouest africains de l`énergie. Le chef de l`Etat Ivoirien SEM Alassane Ouattara et les membres de son gouvernement étaient présents. Photo : Le Premier ministre nigérien Brigi Rafini.
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(Niamey et les 2 jours) - Le gouvernement et l’opposition nigérienne ont fini par trouver un consensus pour la révision du code électoral. Et un comité ad hoc a été mis en place par le premier ministre, Brigi Rafini (photo) pour s’en charger.

Composé de 15 membres, dont trois de l’administration publique et 12 issus des partis politiques, (au pouvoir, l’opposition et les non-affiliés, à raison de quatre représentants par parti), ledit comité dispose d'un délai de 21 jours pour aboutir à un code électoral consensuel. Au terme de cette échéance, le nouveau code électoral sera transmis au Comité national du dialogue politique (CNDP) présidée par le premier ministre qui le transmettra à son tour, à l’Assemblée nationale pour examen. Mais en plus de la révision du code électoral, les membres de ce comité devront amender le règlement intérieur du CNDP.

Ce consensus entre le gouvernement et l’opposition, vient renouer le dialogue autour de la loi électorale et redonner vie aux travaux du CNDP plombés par le boycott de l’opposition. Car cette dernière protestait contre certaines modifications de la loi électorale sans consensus politique, notamment la composition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et certaines dispositions sur les conditions d'éligibilité.

Cette ouverture du gouvernement vers l’opposition n’a pas manqué d’être saluée. « Mieux vaut tard que jamais. Il faut créer les conditions pour que toute la classe politique se réunisse au sein de ce comité ad hoc et puisse revoir tous les points de discorde pour aboutir à un texte accepté de tous.», a souligné le constitutionnaliste, Boubacar Amadou.
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